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Depuis quelques années, ce quartier est devenu celui du divertissement nocturne ; plus jeune et plus varié que sa vieille rivale Asakusa. On y trouve de très nombreux restaurants, bars, game centers ou karaokés, entre autres activités. L’implantation récente d’écoles à Ikebukuro, couplée à des loyers bon marchés, en font le lieu préféré des étudiants. Les rues y sont bien calmes le jour et on y trouve peu de petits magasins de quartier : mais lorsqu’il fait noir, tous les panneaux s’illuminent enfin et Ikebukuro revêt sa chatoyante tenue de soirée.

De nombreuses entreprises se sont implantées ici depuis les années 60, faisant de Shinjuku un quartier d’affaires très occupé. Si de jour les rues s'inondent d’hommes en costumes gris, le soir vient recueillir la fatigue de leur dur labeur grâce au fameux quartier rouge, « Kabuki-chō ». Ainsi, durant les heures de travail la vie se voit davantage au travers des vitres des bâtiments, leurs rez-de-chaussée gardant des commerces aux portails clos qui découvrent une vie rurale tout autre la nuit tombée.

Quartier plutôt discret jusqu’au début de cette décennie, le magasin 109 fut le pionnier d’un engouement pour la mode qui ne cesse de perpétuer depuis. De nombreux grands magasins se sont donc implantés ici, faisant de Shibuya l’attraction branchée des adolescents. Les boutiques s'amoncellent, leurs panneaux plus gros les uns que les autres, et le grand carrefour est toujours très emprunté que ce soit par les piétons ou les voitures sous le regard bienveillant de la statue de Hachiko.

Petit quartier devenu réputé pour ses pièces électriques, c’est depuis l’invention de la télévision et autres bijoux technologiques que Akihabara a récemment vu naître des librairies spécialisées dans les mangas ou jeux vidéo et des boutiques de jouets où l’on peut trouver son héros de dessin animé préféré. Ce n’est pas le plus beau coin de Tokyo pourtant on peut y sentir la passion de ses visiteurs rien qu’en s’y baladant : l’atmosphère est chaleureuse envers les individus à l’identité singulière. Ce quartier n’a plus rien de la jachère qu’il fut jadis et est devenu populaire auprès de ceux négativement surnommés « otaku ».

Juste après les quartiers d’ambassades et de sièges sociaux au plus proche du palais impérial se déploie une énorme zone portuaire faisant tout le tour de la baie de Tokyo. Il n’y a pas grand chose à part des tours de bureaux et des entrepôts pourtant, en raison des différents bateaux et rencontres à toute heure de gens importants, c’est une zone animée de jour comme de nuit.

C’est un mélange de tout ce qui peut se trouver à la capitale; un Tokyo dans le Tokyo. Parc, musée, édifices religieux, magasins, restaurants mais surtout des axes routiers et ferroviaires qui ne se reposent jamais. On passe à Ueno plus qu’on s’y promène, à moins d’y vivre. Les nombreuses artères remplies de voitures s’engouffrent entre des bâtiments tous plus hauts les uns que les autres, gris et austères nonobstant leur vue imprenable aux derniers étages.

Considérés par ses fidèles habitants comme le cœur de Tokyo, Asakusa est magnifique de jour comme de nuit. Fier de ses siècles de culture, cet arrondissement possède un hanamachi, quartier de geishas, et de nombreux théâtres proposant du Nō ou du Kabuki. De nombreuses bâtisses ont conservé leur style d’antan et on peut y déguster des spécialités locales dans la fameuse rue de cuisine Nakamise.

De ce côté de la capitale se trouvent de nombreux quartiers industriels et populaires et par extension, des zones résidentielles aux loyers raisonnables. Il y subsiste de nombreuses maisons anciennes et en bois. Depuis peu, des entreprises émergentes autour des nouvelles technologies s’y implantent, changeant lentement le paysage ouvrier en une mixité de travailleurs de tous horizons.

C’est ici que l’on trouve les quartiers résidentiels les plus chers de Tokyo. Avec ses appartements luxueux s’accompagnent des parcs bien entretenus et tout un tas de divertissements tels que des galeries d’art ou des théâtres. Le standing n’est définitivement pas le même dans cette zone de la capitale et on y trouve beaucoup plus d’infrastructures aux allures occidentales.

Bien souvent des mélanges de quartiers industriels et résidentiels, il faut de tout pour faire une capitale et son agglomération est bien souvent un miroir de tout ce que l’on y trouve. De maisons traditionnelles opulentes à appartements huppés, de zones de friche en passant par des centres commerciaux flambants neufs, c’est un terrain de jeu urbain qui se développe.

Le Japon est bien grand et si Tokyo est immense, on ne peut guère en vouloir à ses habitants de vouloir explorer les diverses richesses de leur pays. Montagnes, îles, plages paradisiaques, tant de paysages à expérimenter en toute saison !