Tokumei (匿名)
Michi (未知)
32 ans
Homme cis
Wakagashira du clan Kango-Rengō, faire ses courses au konbini
Non
Kango-Rengō
Nanami Kento - Jujutsu Kaisen
Caractère
Appliqué · Calme · Concis · Dévoué · Ferme · Méthodique · Ordonné · Puissant · Responsable · Sérieux · Amorphe · Associable · Bourru · Calculateur · Cynique · Fataliste · Maniaque · Obstiné · Réservé · Sévère
Si le véhicule physique de Michi n’a en rien été abandonné des faveurs d’une divinité quelconque de la grâce, son âme se découvre à l’observateur dans un tourbillon de morne et d’ennui. Ternes et fades sont ses humeurs et sans verser dans le dépressif, Michi ne brille guère pour autant. Effacé, perpétuellement maussade, ce ne sont pas son charisme et ses qualités de meneur d’homme qui l’ont vu atteindre la position qu’il occupe à ce jour au sein de son clan. Loin s’en faut, d’ailleurs, car c’est par ses actions et son exemplarité qu’il guide et inspire les siens. Ainsi, si ses attitudes blafardes ébranlent souvent ceux qui osent lui partager des liens, dans le crépuscule blème de ses émois persiste cette lueur soudaine et vivace tandis qu’il passe aux actes. Le silence de ses mots se trouve alors diamétralement opposé à l’éclat de ses démonstrations de force ainsi que celles de ses décisions parmi les plus urgentes.
Physique
Bien batti
Peau claire, quelconque
Fins, bleus, insipides
Blonds, coiffés proprement d’une raie sur le côté, des plus banals
Porte une paire de lunettes sur les yeux le plus clair du temps. Serait tatoué d’un tigre sur l’ensemble de son dos.
Peau claire, quelconque
Fins, bleus, insipides
Blonds, coiffés proprement d’une raie sur le côté, des plus banals
Porte une paire de lunettes sur les yeux le plus clair du temps. Serait tatoué d’un tigre sur l’ensemble de son dos.
S’il n’était pas pourvu d’une bonne carrure et d’une taille correcte toute relative - 1m85, 82 kg - Michi passerait très probablement inaperçu dans le décor, se fondant en son sein tel un carré de sucre se diluant dans le thé bas de gamme qu’incarne la société. On le croisera toujours vêtu de son costume, typique des salary-man envahissant les rues de Tokyo. Du moins lui aura choisi un ensemble de veste et pantalon d’un beige clair, une chemise azur, des chaussures de cuir marrons et une cravate jaûnatre tâchetée de noir afin que l’on puisse le distinguer au minimum de la masse. Il est cependant bon de noter qu’il doit posséder un certain nombre de ces ensembles et qu’il paraît en prendre grand soin, car ceux-ci sont systématiquement impeccables et parfaitement repassés. Du reste, il n’est rien que l’on puisse retenir de singulier le concernant. Et si l’on vient à s'intéresser à lui malgré son absence totale d’expression et l’indifférence qu’il inspire naturellement, c’est à son propre désintérêt que l’on s’expose. Michi est cinglant, cynique et sardonique dans sa façon de communiquer. Ses mots rares sont souvent blessants, que ce soit volontairement ou non, comme si l’intégralité de son être n’était voué qu’à une chose : s’aliéner toute proximité d’êtres sensibles.
Réputation
Inaperçu se promène le “Tigre insipide d’Asakusa”, se mêlant à la foule sans jamais se distinguer outre mesure. Mais du fauve dont on lui prête le sobriquet, il en possède bel et bien griffes et crocs.
Dans la vie de tous les jours, on peut le croiser portant un sac de konbini rempli de ses courses du quotidien. Parfois, on le surprend à jouer aux arcades, flegmatique en victoire comme en défaite, ou à jouer aux machines de pachinko et perdre souvent. Le vendredi soir, il “fête” la fin de semaine dans un débit de boisson banal, à vider des verres de whisky bon marché, majoritairement seul. Son train-train des plus communs paraissant le satisfaire, rien ne paraît indiquer qu’il puisse y trouver du réconfort ou au contraire, que ses habitudes ne lui minent le moral. Ainsi nous avons l’insipide… Mais qu’en est-il du tigre ?
Toujours en première ligne. Pour le bien de son clan dont il occupe le rang de bras droit, il accompagne autant que faire se peut les recrues et les membres du rang, en toute circonstances et pour quelque importance d’une charge que ce soit. S’il faut menacer, il n’a point besoin de mots pour arriver à ses fins. S’il faut frapper, il est le premier à se jeter dans la mêlée, un domaine de prestige dans lequel ce cailloux terne renaît en diamant brutal. Organisé au cordeau dans la vie, il l’est tout autant lorsqu’il s’agit de faire couler le sang - Si cela est nécessaire. On ne pourrait pas dire qu’il est doué à celà, car l’euphémisme serait choquant : la vérité est qu’il est bénit par la violence. Sa fureur est froide et sa loyauté envers le Kango-Rengō ne possède nulle faille. Les clans rivaux le redoutent et le craignent, les siens l’admirent et le révèrent… Mais personne ne le voit arriver ni ne sait véritablement qu’il est présent avant d’avoir entendu une réplique cinglante de sa part ou de s’être fait laminer, aux portes de la mort sans aucune autre forme de procès. Car le Tigre insipide se révèle par ses actes, son exemplarité sans commune mesure ainsi que de sa férocité glaciale dont peu sont encore debout pour en parler.
Histoire
Considère les prostitué.es du lupanar dans lequel il a vu le jour comme sa première famille • Et le Kango-Rengō comme sa seconde• A acquit un accent fort de la rue, sans vraiment en prendre conscience • Bêlatre qui s’ignore brisant sa patine dès lors qu’on lui adresse la parole • N’a jamais été dans la moindre institution scolaire • N’a aucun a priori pour rien ni pour personne • Mais se construit des avis très vite, fermes et définitifs • A toujours vécu à Tokyo et en connait quasiment tous les recoins, surtout le quartier d’Asakusa • Rien n’apparait l’étonner, ce qui est faux • Rien n’attise sa convoitise, ce qui est vrai • Il n’aime ni ne déteste personne, mais il reconnait volontier à chacun leur mérite • Si et seulement si il a pu en être le témoin, le reste n’étant que rumeur.
L’homme attrait toujours à poursuivre ses aspirations et ses ambitions, quand bien même l’objectif paraît inatteignable, il espère, envie, prie afin de toucher un idéal, que ce fut celui projeté par la société dans laquelle il évolue, la civilisation dont il est un élément, les canons qui caractérisent la réussite de son époque… Tantôt en vain, souvent même et il déchante, se contente de peu, se console du rien qu’il pense au moins être parvenu à atteindre. Rares sont ceux qui empoignent leur but, ou ne font même que l’effleurer, cessant de croître, pourtant si proche de l’achèvement qu’il se sont dessiné. Parfois cependant, des individus singuliers admirent la simplicité, souhaitent ce qui semblerait acquis pour tous, occasionnellement dû à des premiers pas difficiles et chancelants au cœur de l'existence, ou bien parce que leurs standards sont au plus bas. Pour ces êtres, il n’est pas plus aisé de toucher du doigt cet accomplissement, cette fin en soi, mais lorsqu’ils l’atteignent, ce sommet qui leur est propre culmine au firmament, si bien que leur regard peut contempler l’infini.
Tout indique que derrière une façade évoquant une vacuité infinie, celui qui se baptisa l’inconnu anonyme de sa propre volonté soit parvenu à atteindre cet absolu.
Né sans nom, d’une mère qui ne l’eut pas désiré et d’un père qu’il ne connut point, le standard de son existence se cantonna d’abord à de la pitié. Car s’il ne fut pas souhaité par sa génitrice, ses yeux azurés et sa courte tignasse blonde attirèrent les collègues de celle-ci, devenant par la même occasion la mascotte du bordel dans lequel il avait vu le jour. Nombreux.ses avaient encouragé l’avortement, tant le fait était anodin dans leur corps de métier à tous.
Mais que ce soit par peur pour elle-même, par instinct maternel, par lâcheté ou au contraire, portée par un courage soudain, elle n’en fit rien et poursuivit la gestation de celui qu’elle ne nommera jamais jusqu’à son terme. Cependant, lorsqu’il vit enfin la lumière du jour, elle disparut parmi ses compagnons et compagnes de travail, faisant de lui l’enfant de chacun d’entre eux.
On l’appellait petit, gamin, bébé, garçon, mignon, poupon et c’était là ce qu’il considéra très vite comme ses noms. Il n’avait de toute façon pas d’interaction à avoir avec l'extérieur du lupanar, n’avait pas à se présenter, à interpeller. On le cajolait entre deux passes, on le sommait de rester discret, invisible même, durant. Son monde se cantonnait à ce bâtiment, ses habitants, leurs visiteurs à qui il ne se montrait point, leur affection limitée, mais néanmoins présente, c’était là sa normalité.
Gagnant en taille et en vigueur, il prit part tôt aux labeurs et corvées, toujours invisible, toujours caché, mais de plus en plus apprécié par ses nombreux parents. Il apprit ainsi à parler en écoutant les conversations de prostitué.es envers leurs prospects ou des patrons censés les protéger, il apprit à lire dans des revues de mode effeuillées, les bottins, les affiches qui changeait parfois et qu’il voyait depuis la lucarne de sa minuscule chambre, un dressing inutilisé.
Par dessus tout, il était curieux. Soucieux du sort de ces myriades d’inconnus qui défilaient au pied de son immeuble, intrigué par leur destin et leur provenance. Depuis son ouverture étriquée sur le monde, il assista à des passages à tabac, des prospections bruyantes de quelques camelots, des entrées et sorties de ce konbini, qui faisait l’angle, un nombre incalculable de gens passant simplement, lui donnant le vertige et lui faisant comprendre dès sa plus tendre jeunesse les notions de l’humilité : il n’était qu’un, un inconnu parmi un nombre incalculable d’autres.
Il grandit, s’étoffa aussi, à mignon s’ajouta beau, un nom de plus à attacher aux autres. Malgré son attention grandissante pour l'extérieur, il aimait sa vie au sein des quatre murs de la maison close et d’instinct, souhaita garder le peu dont il disposait et ceux qu’il considérait à tort ou à raison comme sa famille. Sa croissance se poursuivant, il se fit bientôt surprendre par un des protecteurs de la bâtisse qui le prit d’abord pour un détrousseur. De cette rencontre, il apprit le goût de fer que pouvait avoir son sang et ne fut épargné que grâce au concours des personnes de joie qu’il considérait comme les siens.
Dépendant du Kango-Rengō, le bordel n’eut pourtant pas à craindre la moindre représaille, car l’enfant ne coûtait rien, ne demandait rien même, si ce n’était poursuivre sa vie au sein de ces murs qui l’avaient vu grandir. On le mit vite à contribution alors, devenant volontiers le passeur des revenus ou le messager qui transférait les informations entre le clan et le lupanar, invisible, innocent et insignifiant qu’il était. Satisfait de manger à sa faim, de dormir lorsqu’il en ressentait le besoin et des quelques vêtements qu’on lui accordait, il incarna une main-d’œuvre des plus efficaces et ce au moindre coût.
On lui apprit à se battre, non pas pour se défendre, mais afin de protéger les siens d’un danger sans cesse rabâché qui jamais ne venait et hanta pourtant ses nuits dès lors qu’on lui en apprit l’existence. Parallèlement à son âge, il prit en force et en taille, devenant de plus en plus compétent à ce rôle qu’on lui avait attribué. C’est avec pugnacité qu’il suivait les instructions des yakuza, pour le bien-être de ses proches et le sien, c’est avec véhémence qu’il châtia les mauvais payeurs ou les rivaux, sortant de ces confrontations de moins en moins blessé, jusqu’à ne revenir que indemne à chacune de celle-là.
Son efficacité remonta bien vite aux oreilles des hautes instances du clan qui trouvèrent gaspillé un potentiel comme le sien et surtout, si bon marché. Aussi fut-il reçu par ces dernières et vint le moment où on lui demanda son nom. Lorsqu’il répondit une liste infinie d’adjectif le qualifiant, nombreux positifs, on le traita d’arrogant, lui crachant presque au visage qu’il n’était qu’un inconnu anonyme à leurs yeux. A leur grande surprise, il accepta d’être appelé ainsi, non par humilité ou modestie, ni parce que cela sonnait bien, mais simplement car il trouva cela adapté.
Ainsi il devint Tokumei Michi et s’ouvrit-il au monde qui l’entourait.
Loin de rechigner à la tâche, il fut tout aussi apprécié par son efficience au sein du Kango-Rengō qu’il ne l’avait été parmi les personnes qui l’avaient éduqué et vu grandir. Heureux de peu, ambitieux de rien, il se battit une solide réputation de naïf capable que les plus dérisoires récompenses suffisaient à satisfaire. Et cette attitude fut prise par erreur pour une déférence sans obséquiosité et une simplicité ascétique qui plut grandement à ses nouveaux mécènes.
Michi n’était pas simplement bon marché, il était infaillible et reconnaissant à la fois. Un outil peut-être simplet, mais capable. Seul son vocabulaire et sa façon de parler, aussi se découvrait-elle, dérangeait quelque peu. En effet, la rue, les prostitué.es et les yakuza avaient été ses seuls mentors en conversation. Son accent respirait le trottoir, sa brusquerie et ses constructions orales sentaient le bitume à plein nez. Mais on lui passa cela au vu de l’avarice avec laquelle il dispensait ses rares mots et ses talents avérés.
Fort de nombreuses confrontations et d’une volonté de fer dès lors qu’il s’agissait du bien de son clan, on le vit terminer sa croissance à bonne hauteur et gagner en force et vigueur. Son expérience pour seule technique au combat, il développa un style pragmatique et acharné dont la seule vocation était l'anéantissement de toute adversité. Ce n’était en aucun cas un art martial fermé, ni même un art tout court en vérité. Michi se battait comme un charretier, conscient de ses capacités plus que quiconque, apprenant très vite de ses opposants et mesurant avec une redoutable précision leurs forces et faiblesses.
C’est ainsi et à la seule puissance de ses poings qu’il se fit connaître, que Anonyme devint un vrai nom, qu’il grimpa dans la hiérarchie du clan non pas par un quelconque charisme que ce soit, mais uniquement du fait des actes qu’il accomplissait. De sa férocité et son absolutisme durant les confrontation naquit le sobriquet du Tigre auquel Insipide s’ajouta des membres même du Kango-Rengō et que sa légende débuta de s’écrire.
Son statut grandissant, ses revenus aussi, malgré le fait qu’il ne courrait guère après ceux-ci, ni même qu’il en ait une véritable conscience. Ce qui n’évolua pas, ce furent ses besoins ou ses ambitions. Michi aimait simplement servir, être utile et reconnu efficace. Il avait vécu toute sa vie au milieu de diverses personnes et n’appelait qu’à une simple intimité. Depuis sa plus tendre enfance, il avait vu ces gens disparaître dans ce konbini qui faisait l’angle et ressortir chargé de petits sacs.
C’était à cela qu’il aspirait. Posséder un petit appartement, faire ses courses à la supérette quand l’envie lui prend et que le devoir ne l’appelle pas, porter et soigner des costumes pareils à ceux de ces êtres vivants qui apparaissaient et disparaissaient de sa vie alors qu’il les croisait dans les avenues, sans savoir où ils se rendaient. Il ne lui fallut pas longtemps pour être ainsi comblé.
Lorsqu’il devint le Wakagashira du clan, l’acceptation de celui-ci à ce rang ne fut pas une sinécure et il persiste encore à ce jour de nombreuses voix qui s’opposent discrètement à cette décision, d’autant plus depuis la disparition du précédent Oyabun. Pourtant, même parmi ces détracteurs, aucun n’irait douter des capacités de Michi, d’autant plus lorsqu’ils y sont directement confrontés. Car s’il l’Anonyme est loin de briller par sa présence, il culmine dans les faits.
Assis sur une richesse accumulée depuis bien des années à présent, vivant dans un studio au coin d’une rue, non loin d’une konbini et d’un bordel réputé d'Asakusa, le Tigre insipide se complait au sommet de ses ambitions atteintes et dépassées, ne désirant dorénavant que préserver ce qu’il a acquit durant sa vie, ce qu’il considère comme une réussite totale, et ce à n’importe quel prix.
Dernière édition par Tokumei Michi le Dim 26 Mai 2024 - 18:48, édité 2 fois
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