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Le guide du petit Yakuza

Murakami Hayate
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Dim 7 Avr 2024 - 18:11

Organisation interne





À l’image de la société japonaise, les Yakuzas honorent une hiérarchie identique dans chaque clan. Ils respectent avant tout leurs aînés et ceux au-dessus de leur position ; ce qui ne les empêche pas de comploter contre eux pour les plus ambitieux.

La tête de la Famille est la figure paternelle dont l’autorité est absolue, l’Oyabun. Son titre est parfois hérité par ses héritiers néanmoins chaque membre des clans sous sa protection est son fils : ainsi il choisit son successeur parmi eux, infant ou non. Pour prendre des décisions il est toujours entouré d’hommes de confiance dont les trois plus puissants après lui : le saiki-komon, qui le protège juridiquement et gère l’aspect administratif de la Famille, ainsi que ses deux lieutenants, le Wakagashira et le Shateigashira, dans cet ordre hiérarchiquement.

Les juristes, avocats et comptables ne répondent que du Saiki-komon et sont à part dans la pyramide d’une Famille. Il arrive parfois qu’ils ne soient même pas Yakuza à proprement parler : les clans possèdent de nombreuses entreprises.
Les lieutenants gèrent les grands frères, Kyodai, et ont autorité sur les petits frères. Chaque grand frère possède sa propre division, qu’ils peuvent diriger seuls ou à plusieurs. Leurs distinctions se situent dans les responsabilités qu’ils portent : les Shatei ont souvent les boulots les plus ingrats et peuvent servir de chair à canon. Les Kyodai protègent leurs aînés, gèrent des entreprises et s’assurent que leurs petits frères fassent leur travail. S’ils sont puissants et influents, ils peuvent avoir une place à la table de l’Oyabun.

Tout en dessous de la pyramide se trouvent les junkōseiin, ou apprentis. Ils ne font pas encore parti d’un clan car n’ont pas encore prêté serment : il sont mis à l’essai pour vérifier leur bonne volonté et leur loyauté envers la Famille.


Recrutement et ascension


Le seul moyen d’entrer dans la Famille est d’être recommandé par l’un de ses membres. Si la majorité des recrues sont récupérées parmi les communautés burakumin, coréennes et Oni, les origines des Yakuzas sont en réalité très variées. Il n’y a pas d’âge pour rejoindre un clan toutefois l’ancienneté a énormément de valeur : ainsi un membre recruté dès le lycée, comme c’est souvent le cas, aura plus de chances de succès qu’un volontaire venu toquer à la porte du syndicat une fois sa trentaine passée.

Le milieu Yakuza est une méritocratie. Plus un membre rapporte de l’argent ou a de connexions, plus il a de chances de monter en grade. Les Shatei les plus malchanceux doivent avoir un travail à côté pour payer le clan ; suffisamment longtemps pour espérer obtenir une position payée au sein d’une entreprise possédée par la Famille : agent immobilier, vendeur, vigile, … S’ils obtiennent un emploi stable financé directement par leur syndicat, leur salaire n’est pas différent d’un salarié lambda. Ils peuvent également investir, créer une ou plusieurs entreprises, … Bien évidemment ces dernières seront rarement versées dans la légalité, comme des compagnies pour blanchir de l’argent, ou en frôlent la frontière, comme les bars à hôtesse ou les pachinko center. Tous les moyens sont bons pour offrir prospérité à la Famille et honorer l’Oyabun ; ce faisant, espérer qu’il entende le nom du beau diable qui se démène pour lui.


Quitter la Famille


Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’est pas si difficile de quitter un clan, contrairement aux gangs. Malgré tout cela ne se fait pas sans conséquence car en effet, les Yakuzas étant très visibles et même déclarés à l’état civil, il est facile de savoir si un individu en a été un ou non. Ainsi le déserteur se retrouve face aux mêmes problématiques qu’un criminel sortant de prison : difficultés à trouver un emploi, un logement, isolement social, impossibilité d’ouvrir un compte en banque pendant 5 ans, …

Bien sûr, il est plus délicat de partir de la Famille lorsqu’une personne en sait trop. Dans cette situation, seule la confiance que porte l’Oyabun en elle permettra ou non de s’en aller sans souci. Le cas contraire, cela peut s’avérer presque impossible de fausser compagnie sans quitter le pays.


À lire également :


>> Les « syndicats », ou Familles majeures


Dernière édition par Murakami Hayate le Jeu 18 Avr 2024 - 8:42, édité 5 fois
Murakami Hayate
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Dim 7 Avr 2024 - 18:17

Coutumes et codification



Le gokudō et la voie chevaleresque


Inspirés par le bushido, la voie du guerrier empruntée jadis par les samouraïs, les Yakuzas suivent leur propre voie : celle de l’extrême, le gokudō. Il s’agit d’une forme de jiu-jitsu où ses adeptes ont à cœur de se mettre en difficulté, se focaliser sur leurs défauts et se sacrifier. La notion de sacrifice est très importante : faire don de soi pour ses aînés mais aussi de manière générale en se privant de sa famille ou en dédiant une partie de son agenda à un passe-temps nécessaire pour s’améliorer.

Du gokudō découle ce qui s’appelle « la voie chevaleresque », le ninkyōdō. Elle contient neuf règles que les Yakuzas se doivent absolument de respecter sous peine de subir un châtiment à la hauteur de leur faute. Voici ses commandements :

Tu n'offenseras pas les bons citoyens.
Tu ne prendras pas la femme du voisin.
Tu ne voleras pas l'organisation.
Tu ne te drogueras pas.
Tu devras obéissance et respect à ton supérieur.
Tu accepteras de mourir pour l’oyabun ou de faire de la prison pour lui.
Tu ne devras parler de la Famille à quiconque.
Tu ne diras rien en prison.
Tu ne tueras pas de civils.



Les tatouages « irezumi » ou « horimono »


Il est de coutume « d’offrir » un tatouage aux nouveaux frères. S’il est considéré comme un cadeau en raison de son prix élevé, il s’agit cependant d’un collier déguisé et permanent : il marque dans l’épiderme l’appartenance au clan. Seul son horishi, spécialiste des tattoos de type irezumi, a le droit d’inscrire son œuvre sur un Yakuza. Le nouveau frère lui récite sa vie suite à quoi l’horishi choisit, avec ou sans accord du concerné, l'œuvre qu’il transcrira sur sa peau.

C’est une épreuve d’endurance et un symbole d’engagement avec tout un tas de significations propres à cet art unique. Voici quelques exemples non exhaustifs.

Animaux:

Personnages:

Nature:

Disclaimer
Ceci ne sont que des listes à titre d’exemple pour vous aider ou vous inspirer : ne les prenez pas nécessairement au pied de la lettre et faites-vous plaisir.



La place de la femme


La condition féminine n’est pas égale à celle des hommes en 1987. Cela se remarque également chez les Yakuzas : la majorité de ces derniers jugent qu’elles ne peuvent pas se battre et sont destinées à l’éducation des enfants ou tenir la maison car incapables de garder le silence. Ainsi, on ne verra jamais une femme vigile aux portes d’une maison de pachinko ou collecter de l’argent auprès des commerces.

Malgré tout, les femmes ont un véritable rôle au sein des différents clans : il se situe simplement dans l’ombre. En effet, elles sont rarement sans activité et tiennent des bars, clubs, restaurants ou autres lieux de distraction avec une oreille très attentive. En outre, quand elles ne sont pas à la maison tenues à l’écart, elles participent activement au business et font tourner le commerce.