Derniers sujets

» Hiko — bad news are still news
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyHier à 17:35 par Song Ao

» Sora ~ did you guys talk about me ?
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyHier à 17:35 par Murakami Hayate

» Panties panties panties | ft. Hayate
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyDim 19 Mai 2024 - 22:22 par Song Ao

» Règlement et charte de conduite sur Discord
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyDim 19 Mai 2024 - 18:16 par Tanaka Sora

» Love me when you're gone
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptySam 18 Mai 2024 - 17:44 par Igarashi Junko

» [FOOTER] 7 golden rings
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyJeu 16 Mai 2024 - 14:20 par Murakami Hayate

» Vengeance, justice sauvage (ft. junko)
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyMer 15 Mai 2024 - 20:51 par Igarashi Junko

» Sur les bonnes ondes locales.
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyMer 15 Mai 2024 - 10:30 par Igarashi Yoshiki

» [FOOTER] Weirdtown
Contexte : l'univers de Yakuza80 EmptyMar 14 Mai 2024 - 16:59 par Murakami Hayate

Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Contexte : l'univers de Yakuza80

Murakami Hayate
Date d'inscription : 24/08/2023
Disponibilité RP : 1/3
Rythme RP : 1 / sujet / semaine
Civil·e et fonda
https://yakuza80.forumactif.com/t22-hayacchan-i-could-never-hold-a-perfect-thing-and-not-demolish-it#26 https://yakuza80.forumactif.com/t30-hayacchanfuck-their-heart-you-can-keep-it#35 
Dim 7 Avr 2024 - 18:07

La genèse


Il y a fort, fort longtemps, la parade de nuit de 1000 démons, Hyakki Yakō, plongea tout le Japon dans un sombre voile éternel. Le jour ne se levait plus et les êtres mortels, nonobstant leur peur, finirent par s’habituer à l’obscurité continuelle ; si bien qu’au fil des générations, ils débutèrent de se mêler aux Yōkai. Ces derniers, lassés de leur vie solitaire et dénuée de lumière cessèrent petit à petit la parade. Finalement, c’est avec l’aide de certains d’entre eux que les prêtres Shinto parvinrent à faire revenir le soleil.

Tel est ce conte vieux d’avant la période Yamato. Le sang mélangé des monstres et des humains n’épargna pas les guerres contre la Chine ou la Corée, ni la réunification du pays par Nobunaga Oda ou encore l'ouverture forcée des frontières par les américains. Car en effet, si le sang des démons persista dans les veines de leurs descendants, ces derniers avaient perdu depuis longtemps les facultés surnaturelles de leurs ancêtres. Ainsi, depuis toujours il existe des hommes et des femmes plus fort·es que des héritiers éthérés et inversement.


Les prémices


Après 1945, les chefs de bande d’Osaka et d’Edo profitèrent des bases américaines pour réaliser des trafics de drogue. Régis par des principes hérités du bushido, cette pègre se convainquit que ses actes bénéficiaient au Japon tout entier ; en effet, certains délinquants se vantaient « d’affaiblir les chinois » en leur vendant des substances illicites. Peu à peu ils prirent le contrôle du marché noir et lorsque la prositution fut déclarée illégale en 1957, ceux qui s’appelaient désormais les Yakuza récupérèrent ce secteur délaissé.

Ce fut une véritable ascension : entre 1958 et 1963 les Yakuzas accrurent leur effectifs de presque le double, recensant un total d’environ 184 000 d’entre eux répartis dans plus d’une centaine de gangs. Cette expansion fulgurante fut notamment due au fait de l'absorption des immigrés illégaux coréens, des éthérés de type Oni et des burakumin ; le fantôme de la plus basse caste officiellement disparue mais toujours considérée par les Japonais.


L’apogée


Ainsi existe ce Japon si particulier en cette année 1987 : la naissance de pacman, le premier Disneyland en dehors des USA, la bulle économique comptant presque la moitié de la bourse mondiale et un business autour du Pachinko équivalent au PIB de la Norvège. Les Yakuzas surveillent tous les coins de rue de Tokyo et sont extrêmement présents dans toutes les grandes villes du Japon. Ils préfèrent mener leurs guerres souterraines à coups de stratégies économiques ou politiques plutôt que par la violence pure, bien que cette dernière subsiste sous les regards évasifs des policier·es. La corruption est présente partout, comme l’influence de la pègre : elle crée des partis où elle soutient secrètement des politicien·nes combattant pour ses intérêts. Elle travaille avec la police pour maquiller meurtres et fraudes : l’un gagne à achever ses crimes en toute impunité, l’autre ne perd jamais son image dorée auprès des civils. Elle s’immisce dans les médias, les divertissements, telle une ombre sinistre qui ne semble jamais être rassasiée de son immense pouvoir. Et ce pouvoir se gagne, par tous les moyens : c’est une véritable course entre les gangs et chacun veut être plus influent que l’autre. En outre, c’est un mode de survie tout particulier pour ces abandonnés par la société.