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Panties panties panties | ft. Hayate

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Mar 23 Avr 2024 - 13:59
Panties panties panties
ft. Hayate
Les bras croisés, nonchalamment appuyée contre le mur gris d’un bâtiment à première vue comme n’importe quel autre, et le regard qui se balade d’un passant à l’autre. Qui s’accroche parfois quelques secondes, attiré par ce petit détail ; ce geste qui semble cacher quelque chose. Il fait un peu frais, c’est que la nuit commence à tomber et voilà un moment qu’Ao attend le sujet de sa mission de ce soir. Une petite starlette dont la réputation au sein de la famille n’est plus à faire. Pas tellement pour sa célébrité ou son talent mais surtout son caractère. Elle n’en est pas à son premier “garde du corps” excédé qui tente de se défiler pour laisser sa place au prochain malheureux un peu trop ignorant et bien intentionné.

Jusque là, Ao n’a pas vraiment pris le temps de se pencher sur son cas. Et puis, elle ne fait pas souvent dans l’escorte de talents. Seulement là, l’ordre est différent. Il y a des choses à éclaircir. A comprendre. Ce qui est tout de suite bien plus excitant pour la Kyodai qui commence néanmoins à s’impatienter. Elle se sait attendue mais c’est finalement elle qui patiente. Une histoire d’enregistrement ou quelque chose comme ça. La fameuse idole ne s’est pas vraiment épanchée sur les détails, ce qui a l’air d’être dans ses habitudes.

C’est pourtant avec une certain enthousiasme qu’Ao l’accueille lorsqu’elle entend du bruit du côté de la porte arrière qu’elle surveille pour récupérer le colis des mains d’un p’tit gars chargé de la surveillance de jour. Son sourire est fin, comme toujours - hors de question de révéler ses crocs - et son regard pétille d’impatience de découvrir tous les secrets cachés par celle que certains lui ont décrite comme une pimbêche de niveau olympique.

Sortant enfin son paquet de Pocky fraise, elle se met à en croquer un ou deux pour calmer son impatience. Le bruit s’interrompt - tout du moins elle n’entend plus rien de l’autre côté du mur et son oreille est fine. “Allez, princesse, ça fait déjà une heure de retard, tu remettras ta culotte plus tard.” La porte s’ouvre, c’est une tête vaguement connue qui devance le colis d’un air épuisé. Il la salue, en vertu de son rang inférieur, mais surtout de son soulagement d’être enfin remplacé. Le petit frère semble en avoir gros sur la patate et voudrait bien lâcher tout ce qu’il a sur le coeur mais Ao lui fait rapidement signe de s’éclipser - comprendre : lui foutre la paix et la laisser faire son boulot.

Reconnaissant la petite blonde d’après quelques photos transmises avant son départ, elle lui adresse finalement un regard doré et pétillant, léger sourire aux lèvres. “Je dois t’emmener quelque part avant de te ramener.”
Murakami Hayate
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Mar 23 Avr 2024 - 16:20
Son visage dur, Hayacchan toisait le photographe chargé de ses photos promotionnelles. Si son kimono la forçait à garder une certaine droiture dans sa position assise, la grâce qui pouvait en paraître était fortement contrastée par le tapotement agacé de ses doigts.

« Hayacchan, il va falloir te détendre pour bien rendre sur les images. » lui avait-il dit avec une bienveillance légèrement condescendante. Hayate claqua sa langue contre son palais et se leva lentement.

« Ce n’est pas grave si tu es incompétent, j’ai l’habitude. » dit-elle d’un air sévère en se dirigeant face au mur blanc. « Mon talent vaut bien le travail de deux personnes. » Puis, en se baissant légèrement, d’un seul coup son minois s’éclaira d’un sourire magnifique et pur.

*****


« Allez, princesse, ça fait déjà une heure de retard, tu remettras ta culotte plus tard. »

Une heure nécessaire pour se défaire de ses vêtements traditionnels et revêtir des habits plus appropriés à son véritable caractère. Sous un sweat blanc bien trop grand pour elle, sarcelle et amarante avec une énorme tête de Mickey, contrastait un mini-short gris à frou-frous de la même couleur que ses leg warmers. La diva portait également sa paire éprouvée de baskets albes, confortables comme sa coiffure : un énorme chignon lâche attaché à l’arrière de son crâne dégageait son visage.

« Ça fait seulement une heure de retard et c’est du harcèlement sexuel. J’en toucherai deux mots à ton supérieur. »

Lâchant un « mpf » plein de dédain, Hayate tourna sur ses talons pour se diriger vers la sortie. À peine la porte était-elle ouverte que le regard de la blonde tomba sur une femme inconnue. Elle s’arrêta, cligna des yeux puis, une main sur la hanche, la regarda de la tête aux pieds. Après l’avoir entendue, elle roula des yeux.

« Si c’est encore une de ces intimidations nulles dans une petite salle sombre, je passe mon tour. J’ai compris le message la dernière fois, je suis pas débile. » ajouta-t-elle avec une grimace dégoûtée.

Son regard s’arrêta sur la boîte de pockys.

« T’as un chewing gum ? » demanda-t-elle tout de go. « Où est-ce que comme ton cher collègue, elle agita avec mépris sa main en direction du balourd parti sans demander son reste, ton manque de professionnalisme a manqué d’anticipation ? »
Song Ao
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Mar 23 Avr 2024 - 20:58
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Au vu de sa réponse, Hayate semble rendre honneur à sa réputation. Mais Ao ne peut réprimer un rictus un peu moqueur face à l’accusation et la menace qui l’accompagne. Que ce soit par la prétendue importance donnée à la punition du harcèlement sexuel dans un clan comme le sien ou l’idée que son supérieur ait quelque chose à faire de se complaintes … Tout ça sonne si absurde que la Yakuza ne peut se retenir de pouffer discrètement. Mais elle ne pipe mot, amusée par le spectacle et convaincue d’avoir fait le bon choix en acceptant cette mission singulière.

Son regard reste indifférent mais détaille néanmoins l’idol, notant dans son esprit tout ce qui lui saute aux yeux. A tel point qu’elle ne fait pas vraiment attention à son ton. “Ca reste à prouver, ça. Ceci dit, ce n’est pas ce que tu crois.” Se contente-t-elle d’expliquer avant de fouiller dans sa sacoche. Ao n’est pas une simple garde du corps ; elle prépare ses rencontres. Aussi, la demande de la diva ne la surprend pas le moins du monde. Lorsqu’elle extrait sa main, un paquet rose et jaune se trouve entre ses doigts. Tranquillement, soigneusement, elle l’ouvre en prenant tout son temps avant de tendre un chewing-gum à la chanteuse. Elle s’est bien évidemment renseignée sur son parfum favori - et a consigné l’information dans un carnet couleur canari.

“Maintenant que bébé a eu son goûter et que j’ai prouvé mon professionnalisme, je vais te demander de bien vouloir venir avec moi, on a du boulot.” Annonce-t-elle calmement, le visage éclairé d’un petit sourire satisfait mais chaleureux. “C’est pas très loin. Alors si tout se passe bien … T’auras un cadeau.” Elle n’a pas encore la moindre idée de ce qu’elle pourrait offrir pour donner le change. Sans doute que le temps passé avec la chanteuse suffira à lui donner une idée. Pour peu que l’issue de cette soirée soit bonne pour elle et pour le clan. D’un geste, elle lui intime l’ordre de se mettre en route, avec toutes les fausses courbettes nécessaires pour mêler le sarcasme aux jeux de politesse. Avant de prendre la route d’un bon pas en direction du sud du quartier.
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Jeu 25 Avr 2024 - 15:02
Les cancanements et ricanements étouffés étaient chose courante dans le quotidien de la chanteuse ; elle n’y prêtait plus attention. Après tout, elle comprenait que tout individu confronté à sa personne puisse rire nerveusement. C’est ce que Hayate se disait, en tout cas. Sa pensée s’arrêta ici, rapidement distraite par l’objet de son désir : un minuscule paquet rose et jaune. La jeune femme sourit, attrapa le chewing gum tendu qu’elle déballa avec une excitation semblable à un enfant mais une minutie égale à l’adulte qu’elle était. Elle s’exclama avec enthousiasme :

« Goût Cola ! Je dois bien avouer être agréablement surprise. Ce doit être la différence entre une personne jeune et un vieux croûton qui pense que les filles ne veulent que du parfum fraise. »

À peine eut-elle prononcé ces mots qu’elle jeta un œil au paquet de Pockys de son interlocutrice ; glaçage à la fraise. Elle ricana aussitôt en lui lançant un regard moqueur. Elle déposa délicatement le chewing-gum sur sa langue, plia soigneusement son emballage vide ensuite rangé dans la poche de son mini-short où elle cacha également ses mains. Elle mâchait discrètement pour ne pas paraître trop impolie en écoutant attentivement ce qu’on lui disait. Sa réaction ne se fit pas attendre :

« Dans quel univers mon boulot ressemble à ton boulot ? »

Il était difficile de concevoir une collaboration professionnelle entre une idol enka et une brutasse de Yakuza. Elle sourit malicieusement.

« Un cadeau ? C’est le minimum pour me dédommager des heures supplémentaires que vous me faites faire. »

Le « vous » incluant l’ensemble du syndicat et pas juste la femme en face d’elle ; quelle gentillesse de sa part.

« Puisque l’on va “travailler” ensemble, je peux savoir comment m’adresser à toi ? » Son sourire perfide s’agrandit tandis que ses yeux se plissèrent. « Même si “pochi”* doit bien aller à un petit toutou comme toi. »

Nonobstant ses brimades et son attitude altière, Hayate suivait docilement « pochi ». Elle débuta de regarder autour d’elle avec plus d’intérêt lorsqu’elle ne se repéra plus. La rue devint plus étroite si bien que les panneaux de certaines devantures n’étaient qu’à un mètre du bâtiment d’en face. Malgré tout, la ruelle ne manquait pas de boutiques en tout genre pour autant, dont des petits restaurants. Il y avait de nombreux rideaux de fers tirés, probablement des commerces de nuit.

« À la place de la salle sombre, c’est la ruelle sombre ? » dit-elle d’un ton amusé.

Il fallait dire qu’il ne faisait pas très beau ce jour-là et la lumière traversait difficilement les hauteurs des immeubles jonchés de câbles et de panneaux divers.

« Où est-ce qu’on va ? » demanda-t-elle enfin ; mieux vaut tard que jamais.



* pochi : équivalent de médor, en japonais.
Song Ao
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Ven 26 Avr 2024 - 17:13
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Comme d’habitude, sa préparation consciencieuse de chaque mission paie. C’est pourtant un réflexe élémentaire pour Ao qui, avec le temps, a bien compris que c’est ce sens du détail qui lui permettrait de garder sa place. Elle lève tout juste un sourcil lorsqu’elle entend le commentaire sur le parfum fraise, suivi d’un ricanement. Elle-même finit par baisser le regard vers son paquet, songeant qu’un choix aussi aléatoire ne dit pas grand chose d’elle là où la pique gratuite de quelqu’un qui est si attaché à un goût de gomme à mâcher semble bien plus révélatrice. On l’avait prévue de la puérilité d’Hayate, aussi n’est-elle pas surprise. Elle se met à sourire, même, et trouve quelque chose d’amusant dans sa façon de faire. Peut-être parce qu’elle est convaincue que son approche est la bonne : ne pas s’aplatir comme les autres, mais ne pas jouer l’autoritaire pour autant.

Décidément amusée par le côté rentre-dedans d’Hayate qui n’est pas sans lui rappeler certaines de ses copines du Pink Network, elle décide de rentrer à moitié dans son jeu. Se laisser prendre par le jeu des piques avec un certain calme tout de même travaillé, sans se défaire de son ton chaleureux néanmoins.

Ton boulot n’existerait pas sans mon boulot, surtout si tu tiens à continuer les petits coups de pression.” Lance-t-elle de but en blanc. “Qui plus est c’est de tes connaissances dont j’ai besoin, pas de tes p’tits muscles, princesse.” Ironique de la part de la moins épaisse des brutes de la famille, mais s’il y a bien une situation dans laquelle elle est la plus physiquement imposante, c’est face à Hayate. Ce qui n’est pas sans étirer un fin sourire moqueur laissant tout juste apparaître quelques crocs.

Au commentaire sur sa condition, elle reste silencieuse, hésitant un instant à la remettre à sa place. Ce qui lui semble finalement inutile. Toute grande gueule qu’elle semble être, Hayate est sans doute très consciente de sa condition et de ce qu’elle implique. Ao se contente alors simplement de regarder devant elle, déjà satisfaite de n’avoir pas eu besoin de négocier plus que ça pour qu’elle la suive docilement. “Tu peux m’appeler comme tu veux. Et si t’as envie d’être sympa - au cas où, j’ai eu vent que ça pouvait t’arriver - Ao suffira.” Elle lui adresse un petit sourire en lâchant finalement son prénom. Des surnoms peu flatteurs, elle en a déjà vu défiler. Les joies de sa condition au sein de son syndicat. Le temps l’a suffisamment endurcie pour qu’elle ne fasse pas grand cas de la provocation.

“Trop cliché, la ruelle sombre.” Un rapide coup d’oeil lui indique qu’elle n’est pas très loin de sa destination. Elle se repère à peu près vis à vis du Love Station et finit par remarquer l’enseigne d’un restaurant récemment fermé, lequel a servi de repère pour son itinéraire. Il est encore un peu tôt pour que les commerces de la rue n’ouvrent. Un court soupir lorsqu’elle se fait questionner à nouveau, mais sa frustration n’a pas le temps de monter : elle a finalement trouvé l’entrée. “Dans le tiroir à chaussettes de la ville.” Répond-elle le plus naturellement du monde en faisant signe à la petite chanteuse de ne pas s’éloigner. “Ca risque d’être … particulier. Mais je vais te demander de ne pas faire d’esclandre. Ok ?”

La Kyodai n’attend pas vraiment de réponse, et pousse un panneau de bois révélant un étroit couloir lequel donne sur une grande pièce. L’endroit est rempli d’étagères dépareillées et de bacs tantôt en plastique jauni tantôt en bois grossièrement taillé, à tel point qu’il est difficile de se faufiler dans les allées ainsi formées à plus de deux, forçant chacune à passer à son tour. A première vue, l’établissement n’a pas l’air d’en être un, justement. N’importe qui prendrait l’endroit pour une salle de stocks où flotte une odeur mêlant poussière et parfum bon marché qui tente tant bien que mal de couvrir quelque chose d’un peu plus écoeurant et difficile à nommer.

Sur les étagères, des magazines aux noms assez obscurs, des mangas semblant assemblés à la main en exemplaires uniques, et des cassettes sans couverture dont le titre est écrit à la main sur une boîte cartonnée blanche. Dans les bacs, un mélange de tout ça et de jouets emballés dans des enveloppes en plastique opaques. Ce n’est qu’au bout de l’unique chemin qui serpente à travers la pièce qu’Ao aperçoit ce qu’elle cherche. “Ne touche à rien.” Glisse-t-elle fermement à la chanteuse en approchant de deux bacs en bois bien plus organisés que le reste. A croire qu’il s’agit là du clou du spectacle. Dans un coin éloigné de la pièce, une voix d’élève et des bruits de pas étouffés se font entendre. Alors Ao se presse un peu et se met à fouiller dans ce qui semble être des rangées de petites pochettes en plastique organisées à l’aide d’intercalaires alphabétisées. Elle parcourt les G-H-I et se met à sortir quelques un des petits paquets carrés ornés de photos découpées dans des magazines représentant des artistes, mannequins, modèles, actrices d’âges et célébrités très variées. Certaines pochettes sont opaques et d’autres transparentes, ce qui permet d’apercevoir le contenu : des sous vêtements usagés. “Sacs à merde.” Grogne Ao en extirpant une demi douzaine de pochettes opaques couvertes de la même photo d’Hayate. Elle se retourne alors, clairement agacée, vers la chanteuse. Un peu curieuse également de sa réaction.
Murakami Hayate
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Dim 28 Avr 2024 - 12:08
« C’est vrai que j’ai un gros cerveau. » répondit la chanteuse à la pique envoyée avec un sourire mystérieux, si bien qu’il était difficile de savoir si elle plaisantait ou non. Très vite Hayate remarqua les crocs de son interlocutrice, ce qui la conforta dans son surnom « médor » partagé plus tôt. La réaction de la dénommée Ao ne se fit pas attendre. La diva ricana, visiblement amusée, et répliqua :

« Le chewing gum vaut bien une gentillesse, Ao-san. »

Même dans sa supposée gentillesse Hayate ne pouvait s’empêcher de parler avec un mépris non dissimulé. Toutefois, le comportement de la Yakuza était exactement ce qu’il fallait faire avec sa protégée pour la rendre un temps soit peu vivable.
La concernée n’y pensait aucunement néanmoins et lorsque le duo arriva à destination, la blonde ne cacha pas sa perplexité. Très rapidement ses doutes se confirmèrent et elle ne put s’empêcher de commenter l’endroit glauque à souhait pour sa délicate personne :

« J’aurais préféré la ruelle sombre… »

Le lieu avait davantage l’allure d’un garage de grand-père, probablement un ramassis de bric-à-brac sur quinze générations songea la jeune femme. S’il n’y avait pas eu les pancartes orange fluo avec des prix manuscrits, rien n’aurait laissé entendre qu’il s’agissait d’une boutique. L’odeur rance était probablement due à quelques objets restés ici depuis trop longtemps. Ou l’hôte ne faisait pas souvent le ménage. Ou les deux. Hayate grimaça et lorsque sa garde lui demanda de ne toucher à rien, elle rétorqua aussitôt avec dégoût : « Pas de risque… »

Pendant que Ao fouillait elle ne savait quoi, Hayacchan balaya la pièce du regard. Elle n’avait pas manqué les intitulés de certains bacs. Tout semblait tourner plus ou moins vers l’érotisme, rien que tout ne paraissait pas nécessairement graphique. Il y avait des articles très spécifiques, dont la blonde se demandait en quoi cela pouvait avoir un attrait sexuel, mais à dire vrai, elle ne voulait pas vraiment savoir. A cette pensée elle hocha la tête en signe de négation. Non, vraiment, elle ne voulait pas savoir.
Soudain, le grommellement de la yakuza attira son attention et elle tourna lentement la tête en sa direction. Ses yeux s’écarquillèrent lentement pendant qu’elle détaillait ce qu’elle tenait entre ses mains. Ao attendait sa réaction et cette dernière ne se fit pas attendre ; après tout, Hayate n’avait rien promis.

« PARDON ? » Ses bras lui en tombèrent le long du corps. « Je, je, je… Je ! » bégaya-t-elle, de toute évidence fortement perturbée. « Est-ce que… est-ce que… »

Son visage tourna au pâle. Ses mains tremblantes face à elle, elle se mit à compter en fermant ses doigts un à un, commentant à voix basse chacun d’entre eux :

« la rouge, la blanche, la noire en dentelle, la noire avec le ruban, … »

Malgré ses efforts, la chanteuse fut rapidement dépassée.

« J’en ai trop… Je ne sais plus… Est-ce qu’il m’en manque ?... » La surprise laissa rapidement place à la peur alors qu’elle se tournait vers Ao pour demander : « Tu crois qu’ils auraient pu en voler chez moi ? »

Son précédent hurlement n’y étant probablement pas étranger, un homme arriva jusqu’au duo. Il était curieusement banal : il n’avait rien du méchant trapu au nez crochu que la diva aurait pu imaginer. Sa seule distinction était sa mâchoire supérieure légèrement avancée et son air blasé.

« Vous !... » marmonna Hayate en se mordant la lèvre inférieure. Les poings fermés, elle bouillonnait et Ao avait tout intérêt à intervenir maintenant si elle voulait éviter la fameuse esclandre ; ou la retarder, tout du moins.
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Dim 28 Avr 2024 - 18:06
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La réaction d’Hayacchan n’est pas vraiment surprenante, et si Ao est une habituée de ce genre d’endroits - que ce soit pour le travail ou pour le plaisir - elle n’oublie pas que c’est une atmosphère et une faune particulière. Mais jusque là, la chanteuse semble suivre ses ordres sans trop faire de vagues ce qui la surprend et la ravit à la fois. Peu déconcentrée par les commentaires son binôme du soir, elle peut mener sa recherche à bien et il semble dans un premier temps que les cinq paquets soient le seul butin à incriminer dans cet établissement. C’est pas mal. Zéro serait un chiffre plus appréciable.

Son expression s’adoucit un peu lorsqu’elle est finalement témoin de la réaction de la cible de tout ça. La blondinette semble perdre tous ses moyens et sa verve légendaire, se met à bégayer, compter sur ses doigts, la questionner autant qu’elle cherche elle-même les réponses à cette situation. De deux choses l’une : soit elle est parfaitement éloignée de toute implication dans ce commerce secondaire, soit elle est une excellente actrice ce qui est certes possible mais peu probable. De bons menteurs, Ao en a croisé tout un tas. Avec le temps, elle se targue même d’en être une assez bonne pour tromper la plupart de son clan et de ses proches. On n’apprend pas aux vieux singe à faire la grimace. Aussi, elle tend à croire à ce petit manège tout en gardant en tête un fond de suspicion malgré tout.

“Hm.” Elle arbore un sourire satisfait, un air détendu. Tranquillement, enfile une paire de gants en latex sortis de sa sacoche et se met à déballer les paquets et déposer chaque culotte sur le bac. “On va voir ça, ne t’in-” Elle n’a pas le temps de se montrer rassurante que son ouïe détecte immédiatement l’arrivée de quelqu’un, pas très loin. Et c’est comme si le marmonnement d’Hayate résonne tout à coup dans son esprit. Son ton, la tension qu’elle sent juste à côté d’elle, tout est comme une alerte quasi-silencieuse qui éveille un réflexe immédiat chez la yakuza qui se retourne et attrape le bras de la chanteuse. Discrètement, à son oreille, elle glisse quelques mots sifflants, avant de s’interposer entre elle et le propriétaire des lieux. “Je m’en occupe. Regarde juste si elles sont vraiment à toi.”

“Hé ! Z’avez pas le droit de les déballer, c’est seulement après l’achat ! ‘va falloir payer maintenant !” S’exclame alors le type qui, malgré son apparence, est parvenu à se trouver une audace qui tape immédiatement sur les nerfs d’Ao. Car, elle le voit bien dans son regard, non seulement il n’a pas fait le lien entre la chanteuse et les paquets éparpillés sur le bac, mais en plus il prend très clairement la yakuza de haut en laissant son regard traîner autour de ses attributs féminins.

“Hé.” Lance-t-elle d’un ton péremptoire dans l’espoir de le voir lever les yeux en direction de son visage. “Tu ne me sembles pas bien placé pour parler de légalité. Donc on va commencer par se calmer gentiment et avoir une petite conversation à propos de ta marchandise.” Les bras croisés, elle l’observe tranquillement, travaillant son calme et tendant l’oreille pour anticiper autant qu’elle le peut l’explosion qui se prépare derrière elle. “Qui te les a livrées et quand ?” Elle jette un bref regard en direction des culottes. “Celles-là, en particulier.” Ao l’espère coopératif, mais elle a plusieurs cartes dans sa manche. Autant rester courtois. Foutue pour foutue, elle pourrait toujours lui lâcher Hayate dessus.
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Ven 3 Mai 2024 - 11:49
La diva n’aurait jamais cru examiner un jour avant tant d’attention, et de tension, des sous-vêtements. Ses yeux fixes observaient chaque culotte déballée par Ao. Subitement quelque chose la frappa. Néanmoins, elle n’eut pas le temps de s’exprimer sur ce sujet : face au Monsieur Personne qui venait de surgir, Hayate se transforma soudain en félin prêt à lui sauter à la jugulaire. La Yakuza l’arrêta à temps, la blonde n’ayant eu le temps que d’ouvrir la bouche pour la fermer aussitôt dans un claquement sec. Elle se renfrogna et mâcha avec hargne son chewing-gum. Un « Mpf » plus tard, étonnamment docile, la chanteuse s’attela à la tâche demandée non sans un regard baladeur et une oreille attentive. Comme toujours, elle ne cacha pas son dégoût en remarquant l'œillade lubrique de l’homme.
Malheureusement, la fauve ne pouvait être contenue plus longtemps : lorsque sa comparse désigna du regard un dessous avec une fraise imprimée, la réponse de l’enka-shi fut immédiate :

« Euuuh, pardon, mais j’ai du goût. Elle n’est pas à moi celle-là. J’ai plus 6 ans, si vous n’aviez pas remarqué. » fit-elle remarquer en roulant des yeux vers le plafond et en relevant sa main vers son visage d’un coup de poignet. Ensuite, pointant de son index une culotte après l’autre, elle commenta : « Non, non, non… Euh, c’est quoi cette tâche rouge ? Non, non ! Ne répondez pas, je ne veux pas savoir. »

Tout à coup, la blonde se stoppa net.

« Celle-ci, par contre, c’est bizarre. Et celle-là, aussi. »

Elle leva ses yeux d’abord vers Ao, puis vers Monsieur Personne. Avant qu’elle ne puisse poursuivre, l’homme l’interrompit.

« Pas moi qui les récupère, hein. J’ai un… » La chanteuse fit éclater une bulle, déconcentrant le malheureux qui termina : «…associé. Qu’s’en charge. Moi j’vends, c’est tout. Au meilleur prix ! »

Il n’avait toujours pas reconnu Hayate. D’un autre côté, le contraste avec « Hayacchan » était tel que la diva était habituée. Elle leva d’abord un sourcil puis interpella la Yakuza à voix basse.

« Méd… Ao-san. » se reprit-elle. « La noire, j’en ai une identique dans mon tiroir, je suis sûre de l’avoir vue ce matin. Et celle-là, c’est bizarre… » Un frisson la parcourut. « J’ai exactement la même. Mais je la porte en ce moment. »

C’était une culotte échancrée en dentelle, blanche avec de légers froufrous sur les bords. Un mélange délicat de sexy et de mignon.

« Eh. Les sous. » dit Monsieur Personne en tendant la main. « C’est d’la marchandise unique ! Rare ! »
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Ven 3 Mai 2024 - 17:09
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La situation est encore plus singulière que celle qu’Ao craignait jusque là. Mettre fin à un commerce de faux sous-vêtements usagés d’une des protégées de la famille est une chose - un coup de pression suffit généralement. Mais le cas devient singulier à tel point que la yakuza finit par se retourner, l’air contrit. C’est alors que le type se met à se justifier, plus ou moins, tout en vantant au passage ses prix.

Il n’est pas question de meilleur prix, songe-t-elle en gardant pour elle son envie de lui retourner une paire de claques pour lui rappeler qu’il n’est pas en position de force ici. Mais ça ne mènerait à rien. Laisser Hayate développer est bien plus intéressant. Ignorant sciemment le type, elle reporte son attention sur les sous vêtements et tend attentivement l’oreille aux propos de la jolie chanteuse. “Bon, je vais pas te demander de prouver ça. Par contre …” Elle se retourne alors que le vendeur l’interrompt pour réclamer un argent qui ne lui est certainement pas dû.

“Mon gars, tu vas redescendre d’un étage et comprendre que t’as pas ton mot à dire, d’une.” Tranquillement, d’un geste qui semble bien plus calme que la colère qui bout à l’intérieur de son âme, Ao remonte les manches de son blouson coloré. “Ensuite, ta marchandise n’a rien d’unique si elle est fausse. Mais tu vas vite me dire qui te la fournit ou je vais partir du principe que c’est toi qui t’introduis dans les appartements de notre protégée pour voler ses p’tites culottes ou que sais-je encore.” D’un mouvement qui se veut détendu, elle s’étire lentement, révélant à sa ceinture des objets propres à intimider n’importe quel glandu sans protection ni entraînement quel qu’il soit. “Et si tu craches pas le morceau, je vais te les faire avaler une par une …” Elle s’interrompt un instant en avançant en direction de l’homme pathétique dont elle n’a pas pris la peine de requérir le nom. “Et je trouverai bien ici de quoi rendre ton existence plus pathétique qu’elle ne l’est.”

La yakuza attrape l’homme par le col avec force, une poigne qui peut sembler surprenante au premier abord, et laisse s’écouler quelques secondes où elle plante son regard froid dans le sien. Elle tend alors la main droite en arrière en direction de Hayate et l’interpelle à d’un ton bien trop réjoui. “Tu veux bien m’en passer une, Hayacchan ?”

“N-Non non !” S’exclame finalement le propriétaire en bégayant, sa tentative infructueuse de se libérer de la prise d’Ao l’ayant mis en sueur. Le regard baissé, le visage bouffi et rougi par la honte, il suffoque quelques secondes avant de se remettre à parler. “I-il habite au dessus, m-mon associé. Il doit dormir encore. C-c’est lui qui sait. J’ai pas menti !”

Un instant, Ao l’observe, et ne semble pas déceler de véritable capacité à mentir efficacement. Elle se retourne vers la chanteuse, lui lance un regard relativement convaincu, puis hausse les épaules. “On va aller vérifier, et lui toucher un mot.” Hors de question qu’il s’en sorte ainsi, cependant. “Prends les culottes.” Lance-t-elle à la chanteuse avant de bousculer le vendeur jusqu’à la petite pièce d’où il s’est extirpé un peu plus tôt. Une sorte de salle de bains en meilleur état que le reste du magasin mais dont la porte est assez vétuste pour donner une idée à la jeune femme. “Retourne là dedans.” Grogne-t-elle en le poussant dans la pièce avant de refermer la porte qu’elle bloque en déplaçant un meuble. “Pas bouger.” Lâche-t-elle alors avant de désigner une autre porte, plus loin. “Ca doit être par là.”
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Dim 5 Mai 2024 - 12:47
Lorsque Ao affirma ne pas lui demander de confirmer ce que sa protégée portait, cette dernière cligna lentement des yeux. Ca ne l’aurait pas dérangée, à dire vrai. Elle avait déjà fait des séances photo en maillot de bain, alors la lingerie, même si c’était plus intime, et entre filles en plus, pourquoi pas. La diva sourit ; c’est qu’elle lui faisait confiance, non ?
Croisant les bras et levant le menton, Hayate se posta de façon autoritaire. Une jambe tendue, prête à taper du pied à tout moment, elle toisait Monsieur Personne tout en acquiesçant chaque dire de sa partenaire. Quand Ao retroussa ses manches, elle songea qu’il y avait quelque chose de grisant à être du bon côté de la frontière posée par un Yakuza ; la jeune femme finit par en montrer ses dents.
Une nouvelle bulle claqua, ajoutant un élément sonore stressant à un instant probablement déjà très tendu pour le vendeur. La chanteuse fronça les sourcils de satisfaction, son sourire toujours présent. Son air de championne du monde s’évanouit soudain lorsque la brutasse lui demanda d’emporter les culottes qui, a priori, étaient usagées. La mâchoire de l’enka-shi en tomba et elle fixa Ao d’une expression désabusée. On aurait dit une ado exaspérée face à sa mère. Nonobstant ses rechignements la blonde s’exécuta :

« Urgh, beurk… »

Elle attrapa les sous-vêtements du bout des doigts et les empila dans l’un des sachets ouverts. Quand il s’agissait de ne pas faire quelque chose qui la dégoûtait, Hayate avait de la jugeote. Ensuite elle suivit sa garde sans rien dire, anxieuse au fond d’elle de la situation.

« Dis, je me demande… » Elle hésita un instant, réfléchit, puis posa sa question. « Elle appartient à ta famille, cette boutique ? »

Le cas contraire, la situation pouvait devenir assez épineuse. La diva n’avait pas envie d’être au centre d’une guerre entre syndicats rivaux cependant, il n’était pas envisageable non plus de laisser ce business lui faire du tort, quel qu’il soit.
Balayant les pièces que le duo traversait ainsi que l’escalier qu’elles empruntaient, force était de contacter que l’arrière-boutique était aussi miteuse que le magasin. Il y avait de la poussière partout et une odeur rance omniprésente. La blonde grimaça tout du long de leur courte balade jusqu’à arriver à une petite pièce de cinq tatamis, sans porte pour la séparer des marches. Par terre, un corps emmitouflé dans un futon sale. Il émettait un ronflement étouffé, avec une respiration douce. La jeune femme désigna du regard un placard sur la largeur de la pièce. Elle se demandait bien ce qu’on pouvait y trouver… Même si elle craignait que ça ne soit plus de déchets, constatant des sacs poubelle transparents fermés et remplis de restes de plats préparés. En outre, cette pièce ressemblait fortement à la piaule d’un célibataire sans boulot ou alors, avec un travail peu respectable.
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Dim 5 Mai 2024 - 14:46
Panties panties panties
ft. Hayate
L’arrière boutique et l’appartement de l’associé sont exactement ce à quoi l’on pouvait s’attendre. Ao n’en est pas à son premier tour de manège et ce genre d’endroits sont bien plus communs qu’il n’y paraît, quels que soient les commerces qui les dissimulent. Mais au moins, dans un établissement comme celui-ci, on ne ment pas sur la marchandise. Enfin, pas celle-ci, en tout cas.

Malgré son ancienneté dans ce genre de manoeuvres, Ao ne peut s’empêcher de porter sa main à son nez lorsque l’odeur de rance se fait plus marquante encore. Ainsi, c’est la voix un peu étouffée qu’elle répond à la chanteuse. “Normalement oui. Mais ils savent que ce genre d’arnaques sur le dos de nos protégées sont interdites. Alors de deux choses l’une : soit ils sont débiles et ont juste besoin d’un petit rappel amical, soit ils nous ont trahis et la soupe n’aura pas le même goût.” De toutes les théories plausibles, allant du trafic initié par Hayate elle-même à la trahison pour le compte d’une autre famille, la Kyodai préfèrerait assurément faire face à une décision idiote de deux associés un peu trop bourrés. “Dans un cas comme dans l’autre, je trouverai tous les responsables pour leur remettre la tête sur les épaules.” Elle appuie bien sur ce point, gardant dans un coin de la tête la possibilité même infime que Hayacchan soit un génie de l’arnaque capable de de la faire à l’envers à la Famille.

Oubliant toute idée de discrétion, Ao pénètre dans l’écoeurante chambre où ronfle l’associé et le réveille d’un grand coup de pied dans le dos. “Debout, crasseux.” L’ordre intimé d’un ton assuré, elle finit par s’accroupir à côté de lui pour voir son visage de plus près, regrettant immédiatement cette décision lorsqu’il finit par ouvrir la bouche et lui offrir son haleine rance mâtinée de houblon et de piment. Apercevant à proximité du type un bol en plastique rempli d’un bouillon froid peu net, elle saisit le contenant et le vide sur le visage de l’homme pour terminer de le réveiller. Un grognement se fait entendre. Un oeil s’ouvre, mélange de doute et de peur dans le regard cerné.

“J’ai pas que ça à foutre. J’ai besoin d’infos.” Elle tend la main vers Hayate pour lui faire signe d’approcher les culottes. “Cette marchandise, tu la sors d’où ? On t’a jamais autorisé à faire ça. On t’a jamais fourni quoi que ce soit. Elle t’a jamais donné ses culottes, on est bien d’accord ? “ Elle jette un regard en arrière, malgré tout. Il n’est pas le seul à être questionné, autant faire d’une pierre deux coups. “Je veux la vérité immédiatement.” Inutile d’expliciter la menace : ils sont tous les deux bien placés pour savoir ce qui pourrait advenir si elle les attrapait dans un mensonge mal ficelé.
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Mar 7 Mai 2024 - 9:47
La blonde se dit que pour fomenter cette arnaque sous les yeux du syndicat qui les protègeait, il ne fallait pas être très malin. D’un autre côté, vu la tête du vendeur et celle de l’individu qui venait de se prendre un coup de pied, cela ne surprenait guère Hayate. Cette dernière grimaça en voyant Ao vider un bouillon au contenu aussi flou que louche sur sa victime. Un « bweur… » s’échappa malgré elle d’entre ses lèvres délicates, qu’elle referma aussitôt. Elle ne voulait pas inhaler de cette odeur insoutenable et risquer de corrompre son chewing gum qui commençait à ne plus avoir aucun goût.

Docilement la diva se rapprocha, à regret et à tâtons malgré tout, lorsqu’elle fut intimée d’apporter les culottes. Idiote mais pas trop, elle fronça légèrement les sourcils à la question de sa partenaire. La formulation de son interrogation semblait l’incriminer, de son point de vue. La chanteuse trouvait ça bizarre. Et cela, elle n’était pas la seule à l’avoir remarqué : le lourdaud à peine réveillé sembla avoir un éclair de génie. Il dévoila son sourire auquel il manquait des dents et affirma :

« Euh, bah, si si, elle me les a données. J’veux dire, je suis même passé les prendre chez elle. »

Sous le coup de la surprise, Hayate ouvrit grand la bouche, sa mâchoire manquant de se décrocher.

« HEIN ? Ao-san, je te jure que c’est pas vrai. Je… Je ! »

Ses poings se fermèrent du même temps que sa mine se renfrogna. Outrée, surprise, son visage était tel un livre ouvert. Elle n’était pas du genre à se laisser faire aussi, la jeune femme partagea ce qui l’avait étonné plus tôt dans le magasin :

« Elles n’ont même pas mon odeur corporelle ou celle de ma lessive ! »

Elle croisa les bras et vint plus près de la Yakuza, prête à en découdre, son nez tout proche du sien. Une attitude peu féminine et à dire vrai, étonnamment peu japonaise pour une nippone pure souche. C’était que la chanteuse aimait mettre la pression par tous les moyens habituellement bien qu’ici, elle avait conscience de ne pas être en position de force. À force de côtoyer la pègre, elle avait appris quelques astuces.

« Tu veux constater la différence ? Je te donne celle que je porte sur moi, en ce moment. Tu verras par toi-même. » proposa-t-elle en agitant le sachet des culottes pour que la brute les reprenne.
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Mer 8 Mai 2024 - 21:43
Panties panties panties
ft. Hayate
La réaction du crasseux pourrait laisser planer un doute, mais Ao a du mal à concevoir qu’il dise la vérité. Elle lui a offert une porte de sortie en impliquant Hayate dans le coup et il l’a prise immédiatement. De quoi faire une pierre deux coups lorsque la chanteuse commence à paniquer. Ce qui est parfait pour la yakuza qui peut à la fois mettre un coup de pression à l’idol et remettre à sa place le petit trafiquant. Silencieusement, le regard vide, elle observe l’idol et, à son tour, le pauvre type. Puis, gardant bien sa prise sur l’homme au sol, finit par briser le silence.

“C’est pas que l’idée de te voir te plier en quatre pour prouver ton innocence me déplaise mais je ne pense pas que ce sera nécessaire.” Difficile de feindre pareille panique. Faute de faire totalement confiance à la protégée du clan, elle prend le parti d’écouter son propre instinct. “Je vais m’épargner l’épreuve de chien renifleur.” Plaisante-t-elle finalement, récupérant les culottes pour, éventuellement, procéder à la même menace que précédemment avec sa nouvelle cible.

“C’est très simple. Tu me dis la vérité, sur tout ton petit trafic. Qui les produit, comment vous avez eu les infos sur les modèles, tout ce que tu sais, absolument tout. J’aurai ces informations tôt ou tard, de ta bouche ou non. Si je considère que tu me fais perdre du temps, ce sera plus qu’une petit coup de talon ou un bouillon dans la gueule.” Fouillant dans le sachet, elle saisit du bout de sa main gantée l’un des modèles désignés plus tôt par Hayate comme identique à l’un des siens. “Ca va finir au fond de ta gorge si t’accouches pas immédiatement.”

Lorsqu’il l’observe soigneusement rouler la culotte en un petit tube prêt à s’enfoncer dans son oesophage, le type semble se raviser. “N-non ! Attendez ! J’ai été payé par un gars ! Il m’a donné des photos, plein de photos, là bas …” Il désigne d’un bref mouvement de la tête semblable à un spasme un tas de polaroïds éparpillés sur le sol à proximité d’un sachet opaque d’où débordent des sous vêtements neufs.  Se relevant pour aller fouiller dans les piles désignées par le type, Ao intime un ordre à la chanteuse. “Garde le à l’oeil.”

Les photographies sont particulièrement glauques, semblables à des photographies froides de scènes de crime, exception faite de leur sujet : des tiroirs à sous vêtements, majoritairement bien garnis. Au dos des photos, des noms inscrits au marqueur noir. Plusieurs d’entre elles semblent être liées à des artistes du clan. Tentant de garder son calme, Ao prend une grande inspiration - ce qu’elle regrette lorsque l’odeur de la pièce lui revient.

Il n’y a que Hayate pour confirmer l’authenticité de ces prises de vue. “Hé, Hayacchan. C’est bien chez toi, ça ?” Elle lui tend les polaroïds qui la concernent. “Je crois qu’on va devoir te faire déménager.”
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Lun 13 Mai 2024 - 16:52
La Yakuza plaisanta et l’idol se renfrogna. Quel était le problème de faire le chien renifleur avec elle ? Cela serait-il si déplaisant ? Elle croisa les bras et toisa silencieusement sa partenaire. Son expression ne cessait de changer du tout au tout, commençant par la colère puis la satisfaction en entendant les menaces proliférer. Ensuite, une surprise réjouie en voyant Ao rouler soigneusement en boule l’une des culottes pour menacer celui que Hayate surnommerait dorénavant « le clodo ». Enfin, un étonnement curieux en suivant du regard ce que le clodo désignait d’un mouvement de tête. De là où elle se trouvait, la blonde ne pouvait pas voir le contenu des photographies éparpillées. Elle grimaça en constatant une fois de plus l’état pitoyable de l’environnement.

« OK. » ploya-t-elle en en plissant les yeux sur le locataire, un air condescendant sur son minois.

Quand bien même la chanteuse avait accepté de surveiller l’individu sans rechigner, elle était désormais obligée de l’observer et ce n’était pas une mission des plus agréables. Elle remarquait chaque détail de l’homme, comme sa barbe de quelques jours dans laquelle de la poussière était coincée à un endroit. Le petit bouton blanc au-dessus de son arcade gauche. Une tâche de gras sur le t-shirt gris et moche qu’il portait. Au fur et à mesure qu’elle détaillait l’inconnu, le dégoût s’aggravait sur son visage. Impossible de l’ignorer et le surveillé commença à accuser le coup, baissant légèrement la tête.
Finalement Ao interpella Hayacchan et cette dernière fut ravie d’enfin pouvoir porter son attention ailleurs. D’abord interloquée, elle ne réagit pas vraiment aux mots de la Yakuza, se contentant de diriger son regard sur la photo. Soudain, elle devint pâle au point d’en perdre ses mots. Sa bouche s’ouvrit mais aucun son ne parvint à en sortir.

Sur le polaroïd on pouvait distinctement voir un petit appartement en tatamis, pas plus de vingt mètres carrés. Une porte entrouverte laissait deviner une salle d’eau. Au centre de l’unique pièce se situaient des coussins proches d’une table basse en verre avec divers magazines de mode posés dessus, certains ouverts avec des post-its et des annotations. L’angle de la photographie mettait l’accent sur un meuble dans lequel se trouvait tout un tas d’objets ou des tiroirs fermés. Une modeste penderie en tissu se tenait à côté. Seul un morceau flou du lit apparaissait au coin inférieur droit. Les reflets permettaient de deviner que le cliché avait été pris depuis le balconnet, derrière les fenêtres.

« M-Mes sous-vêtements sont dans ce tiroir… » finit par dire l’enka-shi en pointant du doigt le compartiment en question. Tout à coup, la jeune femme fut frappée d’une évidence. « M-Mes culottes… Je les mets à sécher sur mon balcon, comme le reste de mes habits… »

C’était assez banal étant donné l’humidité, d’étendre son linge dehors. Hayate n’aurait jamais pu imaginer que cette corvée commune puisse créer de telles dérives.

« Mon immeuble n’a qu’un étage… »

Du blanc son visage passa au rouge ; l’état de choc enfin passé, la colère prit le dessus et aussitôt, la chanteuse pivota sur ses talons. D’un pas décidé et vif, elle se posta devant le clodo, leva sa main. Un claquement tonitruant rugit alors. Une marque rouge s’était ancrée sur le visage sale de l’homme.

« Je vais vous buter ! » Les larmes lui montèrent aux yeux et elle ne s’arrêta pas. « Connards, décérébrés, je vais vous faire buter ! »

Il était important de nuancer ; elle-même n’en était pas capable. Demander à d’autres de le faire, en revanche… Le syndicat allait en entendre parler.
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Mar 14 Mai 2024 - 13:29
Panties panties panties
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La situation semble s’éclaircir dès que la chanteuse pose le regard sur les photos. Alors, tout devient évident, et la marche à suivre se révèle à Ao qui, cependant, se retrouve interrompue par l’explosion de colère - et d’angoisse, certainement - de l’idol. Elle la comprend un peu, quand bien même son travail et sa position ne l’ont jamais plongée dans ce genre de détresse. Elle, ses culottes, elle les a vendues de son propre chef et pour un argent de poche qui tombait dans sa propre bourse. Ici, la situation semble un peu plus tordue et si les sous vêtements factices sont un crachat au visage de son syndicat, c’est toute l’invasion d’un territoire chasse gardée des siens qui la met réellement en colère.

Mais une question reste en suspens. “Qui ?” Murmure-t-elle en approchant du type à nouveau. “On va s’en charger.” Annonce Ao d’un ton ferme à Hayate à qui elle fait signe de lui laisser l’accès au corps malmené au sol. “Attends toi à devoir bouger très bientôt.” Si c’est bien la première fois qu’Ao est impliquée dans une situation de ce genre, elle a eu vent d’autres occurrences et des méthodes employées pour protéger les intérêts de la famille. Planquer le Talent, trouver les intrus, les punir - ou faire punir.

“Toi. Tu vas me donner les coordonnées du type qui t’a donné les photos.” Elle jette un oeil à la pièce. “Et toutes celles qu’il t’a fournies. On t’attendra en bas, si dans cinq minutes t’es pas descendu je crame tes fringues. Vu ?” Le plan semble très bancal et l'odeur qui en résulterait ne serait pas de nature à améliorer la situation. Mais il acquiesce vigoureusement en fermant les yeux, crispé, l’air de craindre un nouveau coup qui ne vient pas.

“Viens Hayacchan, ça sent la mort, on va pas traîner ici plus longtemps.” Prenant l’escaler à toute vitesse, la yakuza retourne dans la pièce principale du magasin. L’endroit est loin de briller par sa fraîcheur mais l’odeur y est moins insoutenable. L’impatience monte vite chez la jeune femme qui espère fortement ne pas avoir à remettre un coup de pression au crado pour qu’il se dépêche. Ses doutes et ceux du clan confirmés, elle n’a qu’à passer un petit coup de fil pour faire débarquer l’expédition punitive qui n’attend sans doute qu’un ordre de ses supérieurs pour faire son oeuvre. Si Ao aurait bien pu s’en charger, et s’en serait même fait un plaisir, d’autres tâches l’attendent qui demandent un peu plus de doigté : retrouver le commanditaire, et régler la situation auprès d’Hayate. Car si le syndicat se soucie peu de ménager le petit coeur de ses artistes, la Kyodai voit là bien des occasions de tirer son épingle du jeu.

Absorbée par le bac où se trouvaient un peu plus tôt les sous vêtements de l’idol, Ao se remet à chercher. Elle n’est certainement pas la seule victime de cette arnaque et il lui faut absolument occuper son esprit et ses mains en attendant que le crado finisse par s’exécuter. Ce qu’il finit par faire, néanmoins, alors qu’elle trouve finalement quelques autres paquets et prend la direction du téléphone de la boutique. “On va fermer ce trou à rat jusqu’à ce que la situation soit éclaircie.” Ment-elle alors avec assurance, en décrochant le téléphone. “Hayate, tu veux boire un truc ? J’ai très envie d’aller n’importe où plutôt qu’ici.” Un sourire se dessine enfin, révélant ses crocs.
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Ven 17 Mai 2024 - 10:42
Elle n’en revenait pas. Elle aurait aimé se dire que c’était la rançon de la popularité, mais sa minuscule célébrité ne le justifiait pas. Non, ils profitaient des civils rattachés au syndicat pour commettre leurs crimes : car désormais, il ne s’agissait plus d’un simple mensonge, mais bien d’un délit. Hayate en frissonnait encore en imaginant un inconnu sur son balcon, à reluquer ses sous-vêtements trempés séchant à l’extérieur. Le photographe avait eu la bonne idée de ne rien voler pour ne pas éveiller de soupçon. Il était définitivement plus intelligent que ses partenaires, même si du point de vue de la blonde, « intelligent » était un grand mot.

Ao l’invita à descendre et il n’y avait pas besoin de le répéter une seconde fois : elle suivit sa partenaire silencieusement, toujours aussi pâle. Les bras croisés, la mine renfrognée, elle manqua de trébucher dans les escaliers. Trop fière, elle fit mine de rien et leva le nez d’un air hautain.
L’odeur de renfermé de la boutique était presque agréable comparée aux effluves précédentes. La chanteuse s’en accommoda en observant la Yakuza, sans piper mot. Ce fut lasse qu’elle la regardait, sans vraiment la regarder, passer un coup de fil. Elle réfléchissait à la suite des événements, à son nouveau déménagement, se demandait comment éviter que ce genre de situation se reproduise. Elle ne porta aucune attention aux échanges entre les malfrats. Puisque sa garde lui proposait d’aller ailleurs, la blonde considéra que le clodo lui avait donné toutes les informations qu’elle lui avait demandé. Enfin, elle acquiesça.

« Ouais. J’ai pas trop envie de rentrer chez moi, là. »

Une fois dehors, l’enka-shi peut enfin prendre une grande inspiration. Elle leva les bras, s’étira en gémissant, puis se tourna vers la brute avec un grand sourire ; forcé, mais sincère.

« Tu m’invites ? » Elle ricana. « Je me demande si ça passe en note de frais. » plaisanta-t-elle en tournant la tête.

Il était assez évident que Hayate n’était pas dans son état normal. Parce qu’elle était plus silencieuse, déjà, mais aussi parce qu’elle évitait les regards. Elle semblait ailleurs et même ses répliques manquaient de punch. En outre, elle était plus vivable qu’à l’accoutumée.

« Je connais pas trop le coin, par contre. Si t’as un endroit tranquille qui sent pas le célibataire dégueulasse, ce serait cool. »

Pendant que le duo marchait jusqu’à la prochaine destination, la jeune femme parlait à voix haute.

« Tu crois que ça me permet de justifier d’avoir un appartement au vingtième étage avec une vue incroyable sur la Tokyo aux frais de tes “patrons” ? » Agitant sa main avec dédain, elle ajouta : « Aniki n’a pas voulu quand il m’a déplacé ici. Quel radin. »

Il n’y avait qu’un seul Yakuza qu’elle se permettait d’appeler « Aniki ». Basé dans sa ville natale à Kyoto, il était celui qui avait mis fin à son business de vente de culottes usagées et décidé de sa carrière d'idole. Quelle ironie, quand elle y songeait : c’était bien plus sympathique de vendre celles des autres que des contrefaçons des siennes contre son gré !
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Dim 19 Mai 2024 - 22:22
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On décroche assez vite et en quelques mots couverts, presque murmurés, elle enclenche une intervention programmée à l’avance : les frères seront sans doute là dans assez peu de temps pour qu’elle se contente de bloquer la porte en partant. Ao n’a pas envie de s’imposer plus qu’elle ne l’a déjà fait.

Le court appel passé, elle récupère ce qui l’intéresse et rejoint la chanteuse à l’extérieur après avoir cassé la porte d’entrée et bloqué le mécanisme pour que les deux idiots à l’intérieur macèrent bien dans leur propre angoisse en attendant de découvrir le sort que leur réserve le syndicat. L’air frais lui fait un bien fou. Leur incursion dans le monde de la crasse n’a pourtant pas été si long mais le contraste est frappant. C’est comme si l’odeur était palpable à l’intérieur et bien que la ruelle ne soit pas un exemple de la fraîcheur dont les beaux quartiers sont capables, elle suffit à Ao qui pousse un long soupir et affiche un sourire satisfait.

“Bien sûr que je t’invite.” Outre ses méthodes hors norme et sa tendance à la flexibilité, la Kyodai se voit simplement obligée de le faire pour à minima remercier la chanteuse de s’être relativement contenue malgré une situation qu’elle sait angoissante pour le commun des civils. Rejoignant les axes principaux, la jeune femme observe autour d’elle le quartier et retrouve ses points de repère. “T’inquiètes, je vais nous trouver quelque chose.” Le quartier a certainement une identité bien marquée mais Ao est convaincue de pouvoir satisfaire une demande aussi simple qu’éviter les énergumènes du genre de ceux qui attendent la visite imminente d’une petite troupe de la Famille.

D’un bon pas, elles parcourent la centaine de mètres qui les séparent d’une minuscule place où donne un ancien izakaya où la nouvelle propriétaire, fille du fondateur, a tenté de créer une ambiance particulière. Si le concept de lieu de retrouvailles est le même, l’endroit arbore une décoration lumineuse, fraîche et colorée, et tend à proposer des boissons et plats moins traditionnels - principalement par leur apparence. Les références sont résolument mixtes mais l’occident s’y invite allègrement. “Je pense que tu devrais bien prendre ce qu’on te donnera.” Commence-t-elle par recadrer alors qu’elles approchent de l’établissement. Mais reprend tout de même. “Mais ce sera certainement mieux placé pour nous et plus sécurisé que l’ancien.” Un furtif souvenir des photos lui viennent en tête. “Peut-être pas le vingtième étage, mais j’imagine qu’avec quelques minauderies tu devrais pouvoir négocier d’éviter un vis à vis.” Plaisante-t-elle en faisant un pas dans le café-restaurant où elle salue la propriétaire en pleine discussion avec un client aux lunettes géantes.

Sans dire un mot, elle s’installe dans un coin isolé de la salle et fait signe à Hayate de prendre ses aises. “Dans tous les cas, ton nouveau chez toi sera surveillé.” Parcourant du bout du doigt le menu plastifié posé sur la table, elle change immédiatement de sujet. “Ils ont des cocktails marrants, ici.” Un petit sourire se dessine à nouveau. “Je vais prendre un Tourbillon de Fraise.” Elle jette un bref coup d’oeil à l’idole. “T’as pas à t’inquiéter. On laisse pas les Talents se faire pourrir comme ça.”