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2 participants

Vengeance, justice sauvage (ft. junko)

Shimizu Ushio
Date d'inscription : 09/05/2024
Disponibilité RP : 2/3.
Rythme RP : 2 rps par semaine.
Civil·e
https://yakuza80.forumactif.com/t63-ushio-sympathy-for-lady-vengeance https://yakuza80.forumactif.com/t67-ushio-coups-pour-coups#179 
Lun 13 Mai 2024 - 23:10

Vengeance, justice sauvage.

“Ma vengeance est perdue s’il ignore en mourant que c’est moi qui le tue.” - Racine/Andromaque



Le message sur son répondeur était des plus banals : juste le rappel d'un rendez-vous chez la coiffeuse. Mais Ushio ne se coupait jamais les cheveux, ressentant chaque coups de ciseaux comme la danse d'une scie à os sur ses articulations. La jeune femme effaça le message sitôt qu'elle l'eut écouté. C'était le signal dont elle avait convenu avec les filles de l'Alliance Sasori, un gang de sukeban avec lequel elle avait quelques affaires, ou tout du moins un peu de passif. Le silence régnait en cette heure entre chien et loup, heure bleu ni nuit ni jour, dans le petit appartement spartiate de l'inspectrice Shimizu. Si la brune ne disait rien, son regard rougeoyant se para de grandes ombres tandis qu'elle tourna les talons pour retourner sur le seuil et enfiler ses chaussures dont elle venait à peine de se défaire ; si on lui laissait un message chez elle, c'était du sérieux. Elle ne prit qu'un instant pour se défaire de son insigne, le déposant sur la table basse. Elle ne se rendait pas en au Razor Cut en tant que flic, mais en tant que femme. Au diable la fatigue de la journée quand il était question de ce qui l'unissait à la cause de toutes ces jeunes femmes réunie autour de la gérante, Igarashi Junko. Une sacrée femme, pas causante, pas aimable. Une excellente compagnie pour la taciturne et maussade Ushio.

La route n'était pas bien compliquée car l'inspectrice n'habitait pas si loin du salon de coiffure qui servait de planque à l'Alliance. Elle se gara à quelques pâtés de maisons plus loin, vérifiant le contenu de ses poches puis l'heure à sa montre, empruntant les petites ruelles par habitude. Le carillon de l'entrée retentit en prélude à l'apparition de cette jeune femme sans spécificité, sans charme. Rien de plus qu'une femme visiblement moyenne en tout, une employée en bureau en chemise et pantalon à pinces, les mocassins usés, la cravate trop serrée. Son teint livide tranchait avec le rouge de ses yeux qui balayait le salon en silence, passant des rares clientes aux filles qui vendaient des accessoires de coiffures ou de couture. Ushio jurait assurément avec le décor avec ses longs cheveux sans entretien et sa gueule de carême. Elle considéra les filles ne silence, mais personne n'ouvrit la bouche avant qu'elle ne s'annonce.

"J'ai rendez-vous à seize heures trente", lâcha finalement Ushio d'une voix rêche. Pas besoin de dire avec qui, elle gageait que celles qui devaient savoir savaient déjà. Elle fit quelques pas et s'assit silencieusement entre deux adolescentes dont la couleur extravagante des cheveux, rasés sur les côtés, crêpés sur le dessus, jurait avec son allure de bonne fille bien propre sur elle. Ushio croisa les bras et les jambes et attendit sans deserrer les mâchoires alors que tout le monde reprit ses activité comme si elle n'était pas là ; c'était le mieux à faire, le plus confortable pour elle aussi. Elle finit par saisir un fanzine de mode à laquelle elle n'entendait rien en s'allumant une cigarette qu'elle fuma sans hâte, du bord des lèvres, lorsque la personne qu'elle était venue voir apparut finalement dans son propre salon. Ses yeux rouges croisèrent ceux de la coiffeuse, derrière ses lunettes teintées.

"Oy, Igarashi-san", la salua sommairement Ushio en posant le fanzine et en écrasant sa clope dans le cendrier contenant les reliefs de bien d'autres mégots tombés au combat avant le sien. Elle se releva pour la saluer avec politesse, car c'était elle la boss ici et Ushio respectait les conventions. Junko était plus âgée qu'elle, également, et la flic était à cheval sur ce genre de choses. Peu lui importait qu'ici, les filles soient presque toutes des délinquantes ou dans un gang ; Ushio était un flic avec une moralité grise, au service de ses actions. Si toutes les filles de l'Alliance ne la connaissaient pas - et c'était tant mieux - la Fuku-sukeban savait l'essentiel. Et c'était bien assez. "Parait qu'il faut couper." Piètre tentative de plaisanterie de la part d'une personne sans humour à une autre personne peu causante, mais qui avait le mérite de vouloir communiquer sainement.
@Igarashi Junko Voilà pour le lancement, en espérant que ça te plaise ~
Awful
Igarashi Junko
Date d'inscription : 04/05/2024
Gangster
https://yakuza80.forumactif.com/t55-igarashi-junko-cherry-bomb https://yakuza80.forumactif.com/t58-igarashi-junko-army-of-me 
Mer 15 Mai 2024 - 20:51
Vengeance, justice sauvage
ft. Ushio
Un longue journée qui suit une longue nuit. Le Razor’s Cut n’a pas vraiment fermé cette nuit, pas totalement. Les clients sont partis, mais la lumière est restée allumée à l’arrière de la boutique, là où nombre de jeunes paumés ses ont écrasé les fesses sur un sofa qui en a vu passer pas mal. Une fois de plus, le salon a servi de refuge. Une fois de plus, Junko serre les dents dans l’attente de quelque chose : la justice. La vraie.

C’est cette impatience qui étire les heures, la fait hésiter, la distrait un peu de son boulot qu’elle laisse alors volontiers aux apprenties. C’est un jour calme au salon, de toute façon. Les filles l’ont bien vu à son visage, la patronne n’a pas envie de parler. Alors au bout d’une ou deux heures à faire acte de présence, la sukeban a fini par se planquer à l’arrière, silencieuse pour laisser la p’tite finir sa nuit. A hésiter, réfléchir, oublier, boire un peu, fumer beaucoup. Une chance qu’une lucarne donnant sur une ruelle épargne un énorme aquarium à la gamine.

Junko n’a retenu que son nom. Sayumi. Son histoire est un peu floue, mais la rage ressentie est encore très nette. Tout est un peu trop incertain cependant pour que l’Alliance se débrouille seule : quitte à faire justice elle-même, la coiffeuse veut s’assurer qu’elle n’oublie rien ni personne. A son grand désarroi, ces choses ne peuvent pas se presser. Pas autant qu’elle le voudrait. Un message plus tard, la voilà qui tapote nerveusement des ongles sur le bureau recouvert de paperasse. Encore un truc qui traîne un peu trop. Il lui faudra trouver une gamine un peu moins perturbée par les les chiffres et les mots pour lui débarasser tout ce merdier.

Un soupir agacé, les tapotements se font plus bruyants, et la gamine se réveille. C’est plutôt opportun. “Tu tombes bien.” Celle qui tombe bien, c’est son invitée dont elle entend la voix qui résonne incidemment entre deux riffs endiablés dégueulés par les hauts parleurs du salon. “Bouge pas.” Ordonne-t-elle d’une voix éraillée qui lui rappelle qu’elle n’a pas desserré les mâchoires depuis la nuit précédente.

C’est le visage fermé, les yeux charbonneux et les mâchoires crispées, que la Fuku-sukeban débarque d’un pas déterminé à l’accueil. Elle repère son invitée au salut de laquelle elle ne répond que par un grognement et un vague signe de tête. Sa tentative d’humour lui fait tout juste lever un sourcil - bien plus que ce que beaucoup parviennent à obtenir, cela dit. Junko fait signe de la suivre à l’arrière et finit par décrocher quelques mots. “J’ai une gamine. Son histoire me dit un truc, je voulais ton avis avant de … couper.”

Lorsqu’elle ouvre la porte du refuge, le spectacle n’est pas heureux. La “gamine” qui se tient encore allongée sur le canapé, une couverture à moitié par terre, est dans un état qui n’échapperait à personne. Débraillée, une lèvre enflée d’un côté et fendue de l’autre, des ecchymoses sur les avant bras et sur ce que l’on voit de ses jambes, les ongles rongés … Elle semble difficilement réveillée, prête à se rendormir si elle n’était pas interrompue par la voix de celle qui l’a accueillie. “Sayumi-chan. 'Te rendors pas tout de suite, s’te plaît.” Elle s’installe sur un fauteuil de cuir franchement usé, racheté à un collectionneur de meubles british importés dans les années cinquante, et invite Ushio à faire de même sur son jumeau. “J’ai appelé quelqu’un pour nous aider à mettre au clair tout ça. Tu peux répondre à ses questions, ça craint rien.” Elle jette néanmoins un regard entendu à Ushio, levant les sourcils. Le champ libre, oui, mais pas sans garde fou. Junko est la première défense de ces filles.