Éthéré·es et humain·es,
bienvenue à Tokyo

Bâtisses insalubres utilisées jadis pour la prostitution, ces vieilles bicoques ont eu le droit à un coup de jeune lorsque la pratique fut interdite par le pays. Maintenant, ces ruelles étroites débordent de micro-bars, certains à même la rue. De nuit, l’endroit est rapidement bondé et bruyant.

Des konbini il y en a plein et partout, mais celui-là est connu dans le quartier comme étant un irrésistible résistant face aux envahisseurs. Il ne propose pas la même variété de produits que ses riches concurrents mais la clientèle locale est fidèle au petit grand-père grincheux qui s’en occupe pour passer sa retraite. Espèces uniquement.

À la sortie du Golden Gai, dans une rue vaguement passante, se trouve ce restaurant quelconque à la devanture un peu étroite. À l'intérieur, le chef cuisine dans un îlot central entouré d'un comptoir que surplombe un tapis roulant mécanique. Le repas se fait dans un environnement bruyant et convivial, au rythme des habitués qui clament à la volée leur commande. C'est un lieu connu pour accueillir des rencontres informelles entre membres de syndicats, sous l'œil vigilant du propriétaire. D'autres membres l'utilisent aussi comme point de chute après quelques mauvaises rixes, pour son arrière-cuisine privée abritant de quoi administrer des premiers secours d'urgence.