♫ Opening Titles
Mains immaculées, plateau de découpe préparé, surface de travail impeccable, cheveux noués sous un bandana floqué des kanji soignés, trônant en toute sobriété sur le tissu blanc en lignes de quelque calligraphe expérimenté :
Tablier marin attaché, torchon frais à la ceinture, l’artisan lavait son santoku, sa lame fétiche, à l’eau froide, puis au saké. Rien n’aurait été plus insultant de laver son couteau à l’eau chaude, au risque d’imposer une cuisson involontaire aux mets qu’il s’apprêtait à travailler. Patience et minutie étaient les tout premier ingrédients des nombreuses recettes à la carte du restaurant, quand bien même pouvait on être circonspect à la vue de ces titans. Géants aux mains de velours pourtant, dans le regard de chacun d’eux, l’amour pour tout ce que leur menu comptait d’éléments. L’heure était venue au barbu du duo de prendre son quart et on pouvait le voir, si on osait jeter un regard au sein de l’établissement, s’atteler à ses préparations du moment.
Ce que son compère était au thon, le doux géant l’était au saumon et alors qu’il eut fini de rincer l’ensemble de ses aliments, son infini respect pour son poisson fétiche se distinguait à la douceur de ses mouvements. Séparant ses parties stratégiquement, chaque morceau brillant particulièrement dans une méthode donnée, il en retira les arêtes au seul soutien de ses doigts. Le gaillard était de ces perfectionnistes n’aimant guère être séparé de son média par quelque outil que ce soit, exception faite de son couperet d’acier préféré.
Il tranchait chaque composant au centre et en accompagnement des recettes de la même façon. D’un seul tenant, le manche de son santoku bien en main, il tirait l’ingrédient d’un geste net et précis, que ce fut pour les poissons du jour ou les légumes et fruits qui les couronneraient. Un travail méticuleux qui n’était qu’une partie des préparatifs, car allait devoir revenir sur l’un des acteurs principaux : le riz. Nature ou vinaigré, selon les usages que l’on en ferait, du sushi, pièce maîtresse éponyme de la maison, en garniture ou bien en suite du service. Non moins d’affection était porté à ce devoir, tant la céréale était importante.
Et pourtant, malgré ce labeur incessant, jamais ou presque ne fermait le restaurant, car à son tour, Keigo, ses dispositions abouties, claqua dans la main de son associé afin de le relever, car durant une poignées d’heures, il serait le seul capitaine à bord du vaisseau.
Les habitués, myriades hétéroclites de toutes origines et horizons, connaissaient les deux chefs et la manière de les aborder pour le service le plus personnalisé qui soit. Et alors que le maître Tonegawa était le seul chef en présence, on voyait chacun annoncer son nom, se présenter à l’entrée avant de pénétrer l’établissement ou en beuglant à même les tables, en plus des commandes et face au tapis roulant mécanique qui verrait bientôt se suivre les mets en un ballet dansant.
De son côté, le colosse s’affairait déjà aux demandes minutes, la découpe fine des sashimi, la préparation de ses sushis, la disposition des edamame… Un sourire balayant ses traits, les dents à moitié révélées, paré pour accomplir cette mission qu’il s’était assignée :
Nourrir chacun souffrant la faim, remplir le ventre des gourmands et surtout… Partager avec eux ce moment.
Laquelle de ses histoires allait il bien pouvoir leur conter ?
Les rideaux s’écartèrent une nouvelle fois pour laisser passer un nouveau client, aussitôt, Keigo se redressa, souriant pleinement. Et alors tonna sa voix, claire et rauque à la fois, un éclat à qui chacun avait le droit dès lors qu’il entrait au sein du restaurant :
Mains immaculées, plateau de découpe préparé, surface de travail impeccable, cheveux noués sous un bandana floqué des kanji soignés, trônant en toute sobriété sur le tissu blanc en lignes de quelque calligraphe expérimenté :
織戸 - Sushi Orito.
Tablier marin attaché, torchon frais à la ceinture, l’artisan lavait son santoku, sa lame fétiche, à l’eau froide, puis au saké. Rien n’aurait été plus insultant de laver son couteau à l’eau chaude, au risque d’imposer une cuisson involontaire aux mets qu’il s’apprêtait à travailler. Patience et minutie étaient les tout premier ingrédients des nombreuses recettes à la carte du restaurant, quand bien même pouvait on être circonspect à la vue de ces titans. Géants aux mains de velours pourtant, dans le regard de chacun d’eux, l’amour pour tout ce que leur menu comptait d’éléments. L’heure était venue au barbu du duo de prendre son quart et on pouvait le voir, si on osait jeter un regard au sein de l’établissement, s’atteler à ses préparations du moment.
Ce que son compère était au thon, le doux géant l’était au saumon et alors qu’il eut fini de rincer l’ensemble de ses aliments, son infini respect pour son poisson fétiche se distinguait à la douceur de ses mouvements. Séparant ses parties stratégiquement, chaque morceau brillant particulièrement dans une méthode donnée, il en retira les arêtes au seul soutien de ses doigts. Le gaillard était de ces perfectionnistes n’aimant guère être séparé de son média par quelque outil que ce soit, exception faite de son couperet d’acier préféré.
Il tranchait chaque composant au centre et en accompagnement des recettes de la même façon. D’un seul tenant, le manche de son santoku bien en main, il tirait l’ingrédient d’un geste net et précis, que ce fut pour les poissons du jour ou les légumes et fruits qui les couronneraient. Un travail méticuleux qui n’était qu’une partie des préparatifs, car allait devoir revenir sur l’un des acteurs principaux : le riz. Nature ou vinaigré, selon les usages que l’on en ferait, du sushi, pièce maîtresse éponyme de la maison, en garniture ou bien en suite du service. Non moins d’affection était porté à ce devoir, tant la céréale était importante.
Et pourtant, malgré ce labeur incessant, jamais ou presque ne fermait le restaurant, car à son tour, Keigo, ses dispositions abouties, claqua dans la main de son associé afin de le relever, car durant une poignées d’heures, il serait le seul capitaine à bord du vaisseau.
Les habitués, myriades hétéroclites de toutes origines et horizons, connaissaient les deux chefs et la manière de les aborder pour le service le plus personnalisé qui soit. Et alors que le maître Tonegawa était le seul chef en présence, on voyait chacun annoncer son nom, se présenter à l’entrée avant de pénétrer l’établissement ou en beuglant à même les tables, en plus des commandes et face au tapis roulant mécanique qui verrait bientôt se suivre les mets en un ballet dansant.
De son côté, le colosse s’affairait déjà aux demandes minutes, la découpe fine des sashimi, la préparation de ses sushis, la disposition des edamame… Un sourire balayant ses traits, les dents à moitié révélées, paré pour accomplir cette mission qu’il s’était assignée :
Nourrir chacun souffrant la faim, remplir le ventre des gourmands et surtout… Partager avec eux ce moment.
Laquelle de ses histoires allait il bien pouvoir leur conter ?
Les rideaux s’écartèrent une nouvelle fois pour laisser passer un nouveau client, aussitôt, Keigo se redressa, souriant pleinement. Et alors tonna sa voix, claire et rauque à la fois, un éclat à qui chacun avait le droit dès lors qu’il entrait au sein du restaurant :
Irasshaimase !
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