♫ Pastoral scene
La nuit était tombée depuis longtemps, pourtant, les lumières s'affolaient et leurs rayons dansaient de toutes les couleurs sur le bitume. Les derniers sortis du bureau se regroupaient aux bars et restaurants à même les rues, leurs visages rieurs illuminés par les lampions et les bières tenues entre leurs mains. Si le froid ne semblait atteindre leurs discussions échauffées, il parvenait à mordre le haut des mollets de Hayate, là où ses chaussettes carmin s'arrêtaient. Elle se félicitait de porter un ample sweatshirt de même couleur aux bordures dorées. Sur le pectoral gauche était brodé le chiffre 83 et au dos quelques mots anglais hasardeux suivis de l’année 1950. Il recouvrait une robe droite et courte d’un bleu minuit aux rayures blanches verticales. Une tenue plus simple qu’à l’accoutumée pour la chanteuse, agréable à porter, dont il émanait malgré tout une certaine élégance ; sa porteuse aidant à valoriser tout type de vêtements. À l’image de son apparence épurée, ses longs cheveux étaient lâchés ; faussement naturels pour un œil amateur. La blonde avait pris un temps fou à les coiffer pour leur apporter du volume, les mèches de devant ondulant jusqu’à l’arrière du crâne pour dégager son minois. Le dégradé de ses pointes apportait une légèreté ; tout à l’inverse de l’expression sévère qu’arborait l’idol.
Elle releva légèrement sa manche gauche et porta la montre à son poignet devant ses yeux. Les heures avaient défilé à une vitesse folle, si bien qu’à ce rythme, la jeune femme n’avait plus que deux choix : abandonner, ou louper le dernier train. D’une moue renfrognée, elle décida de continuer à chercher un peu plus longtemps. Les baskets noires à ses pieds ces derniers commençaient à lui faire un mal fou. Et toujours pas de Michi en vue. Ce n’était que le deuxième jour. Que ? C’était déjà bien trop pour ses standards. Connaître le quartier du capitaine ne rendait pas plus facile de le trouver : il pouvait être partout, dans un endroit si vaste. Hayate jeta de nouveau un coup d'œil à sa montre. Elle n’avait toujours pas mangé et son ventre criait famine. Retenant un soupir avec un air agacé, elle se résigna et décréta aller au konbini le plus proche pour grignoter.
À cet instant précis, ses yeux s’écarquillèrent bien grand ; là, derrière la vitrine et ce malgré les reflets du panneau lumineux, se trouvait l’homme le plus insipide du monde. Elle sourit et hâta le pas. La sonnette retentit à son arrivée. Prudemment et discrètement, elle se posta derrière le Yakuza, observant le rayon devant lequel il se trouvait.
« T’achètes donc ce genre de… trucs ? » dit-elle d’un ton léger si bien qu’il était difficile de savoir si elle jugeait ou s’étonnait.
Rencontrant enfin son regard, elle le salua poliment par réflexe :
« Bonsoir. Toki… Toku… » Elle posa son index sur son menton avant que tout son visage ne s’éclaire face à lui. « Tokumei-san ! »
Elle croisa les bras et se posta là, aussi confiante que d’habitude.
« T’es pas facile à trouver, tu le sais ça ? Pourquoi tu as pas accepté mes demandes de rendez-vous ? On te les a bien communiquées, au moins ? »
N’étant que la petite chanteuse de bas étage, la probabilité pour que les Kyodai ne s’en soient même pas donné la peine était probable. S’en convainquant elle-même, elle ajouta avec assurance :
« Ouais, nan, c’est probablement ça. Tu aurais pas refusé de me voir, n’est-ce pas ? Tu décroches jamais le téléphone par toi-même, d'ailleurs ? J'ai pas que ça à faire. »
Souriant, elle se tut et attendit la réponse de son interlocuteur.
La nuit était tombée depuis longtemps, pourtant, les lumières s'affolaient et leurs rayons dansaient de toutes les couleurs sur le bitume. Les derniers sortis du bureau se regroupaient aux bars et restaurants à même les rues, leurs visages rieurs illuminés par les lampions et les bières tenues entre leurs mains. Si le froid ne semblait atteindre leurs discussions échauffées, il parvenait à mordre le haut des mollets de Hayate, là où ses chaussettes carmin s'arrêtaient. Elle se félicitait de porter un ample sweatshirt de même couleur aux bordures dorées. Sur le pectoral gauche était brodé le chiffre 83 et au dos quelques mots anglais hasardeux suivis de l’année 1950. Il recouvrait une robe droite et courte d’un bleu minuit aux rayures blanches verticales. Une tenue plus simple qu’à l’accoutumée pour la chanteuse, agréable à porter, dont il émanait malgré tout une certaine élégance ; sa porteuse aidant à valoriser tout type de vêtements. À l’image de son apparence épurée, ses longs cheveux étaient lâchés ; faussement naturels pour un œil amateur. La blonde avait pris un temps fou à les coiffer pour leur apporter du volume, les mèches de devant ondulant jusqu’à l’arrière du crâne pour dégager son minois. Le dégradé de ses pointes apportait une légèreté ; tout à l’inverse de l’expression sévère qu’arborait l’idol.
Elle releva légèrement sa manche gauche et porta la montre à son poignet devant ses yeux. Les heures avaient défilé à une vitesse folle, si bien qu’à ce rythme, la jeune femme n’avait plus que deux choix : abandonner, ou louper le dernier train. D’une moue renfrognée, elle décida de continuer à chercher un peu plus longtemps. Les baskets noires à ses pieds ces derniers commençaient à lui faire un mal fou. Et toujours pas de Michi en vue. Ce n’était que le deuxième jour. Que ? C’était déjà bien trop pour ses standards. Connaître le quartier du capitaine ne rendait pas plus facile de le trouver : il pouvait être partout, dans un endroit si vaste. Hayate jeta de nouveau un coup d'œil à sa montre. Elle n’avait toujours pas mangé et son ventre criait famine. Retenant un soupir avec un air agacé, elle se résigna et décréta aller au konbini le plus proche pour grignoter.
À cet instant précis, ses yeux s’écarquillèrent bien grand ; là, derrière la vitrine et ce malgré les reflets du panneau lumineux, se trouvait l’homme le plus insipide du monde. Elle sourit et hâta le pas. La sonnette retentit à son arrivée. Prudemment et discrètement, elle se posta derrière le Yakuza, observant le rayon devant lequel il se trouvait.
« T’achètes donc ce genre de… trucs ? » dit-elle d’un ton léger si bien qu’il était difficile de savoir si elle jugeait ou s’étonnait.
Rencontrant enfin son regard, elle le salua poliment par réflexe :
« Bonsoir. Toki… Toku… » Elle posa son index sur son menton avant que tout son visage ne s’éclaire face à lui. « Tokumei-san ! »
Elle croisa les bras et se posta là, aussi confiante que d’habitude.
« T’es pas facile à trouver, tu le sais ça ? Pourquoi tu as pas accepté mes demandes de rendez-vous ? On te les a bien communiquées, au moins ? »
N’étant que la petite chanteuse de bas étage, la probabilité pour que les Kyodai ne s’en soient même pas donné la peine était probable. S’en convainquant elle-même, elle ajouta avec assurance :
« Ouais, nan, c’est probablement ça. Tu aurais pas refusé de me voir, n’est-ce pas ? Tu décroches jamais le téléphone par toi-même, d'ailleurs ? J'ai pas que ça à faire. »
Souriant, elle se tut et attendit la réponse de son interlocuteur.
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