Tonegawa – 戸根川
Keigo – 渓瑚
61 ans
Homme
Maître cuisinier et orateur passionné
Oni
Alors, peut-être ? Peut-être pas ?
C’est particulier.
Feat Reinhardt Wilhelm / Overwatch
Caractère
Réfléchi · incrédule · clément · bourru · dissuasif · droit · impressionnant · paternaliste · humble · indulgent · enjoué · atemporel · avisé· extraverti · hypersocial
Physique
Immense, musculeux
Blanche, légèrement hâlée, scarifiée.
Bleu smalt pour droit, blanc nacré pour le second.
Blancs.
Keigo est difficile à manquer ; il est colossal. Outre ce fait et si son corps est maculé de cicatrices discrètes, celle qui barre son œil gauche est inratable, l’évidence de la blessure étant un sujet de gêne pour nombreux et de divertissement pour lui.
Blanche, légèrement hâlée, scarifiée.
Bleu smalt pour droit, blanc nacré pour le second.
Blancs.
Keigo est difficile à manquer ; il est colossal. Outre ce fait et si son corps est maculé de cicatrices discrètes, celle qui barre son œil gauche est inratable, l’évidence de la blessure étant un sujet de gêne pour nombreux et de divertissement pour lui.
Ah, et il est chaud. Sa température corporelle est plus élevée que la moyenne. Pas au point de cuire le poisson à main nu cependant, tant mieux pour lui.
Réputation
On ne vient pas au Sushi Orito – 織戸 – par hasard.
Et fort heureusement ! Outre ses heures d’ouverture les plus larges qui soit à qualité constante, sa localisation idéale, tout juste à l’embouchure du Golden Gai, les fumets de miso qui s’en dégagent tantôt et son architecture ancestrale, c’est à corps et à cri que la sobriété efficace du lieu est vantée par l’un de ses chefs. Celui-là même dont les mots d’ordres sont : “Un ventre affamé se doit d’être nourri. Que vous soyez un saint ou une ordure, tous sont égaux face à l’inanition.”
Ainsi, Keigo n’est pas regardant, à quelques rares exceptions, secondant son ami et patron du restaurant avec conviction. On peut ainsi croiser au sein de l’établissement le pire truand, avalant poliment son plat aux côtés d’une âme en peine au cœur encore saignant, celui-ci dégustant une mise en bouche soignée tout en vidant une bière désignée pour accompagner le met. Cette paix étrange au coeur de ce chaos de destins n’est possible que par le désir de ne pas combler le vide ordure de l’entreprise, ce qui serait regrettable, car la maison a une politique zéro déchets ; et il n’est pas difficile de penser de Keigo qu’il soit tout à fait capable de faire entrer quiconque dans leur seule et si petite poubelle.
Et pour faire oublier aux chalands l’image de titans que les deux associés incarnent naturellement, il est pour usage que le chef vous offre en plus un festin d'anecdotes historiques et plus ou moins exagérées d’un temps que seuls vos parents ont pu connaître. Chaque histoire sa cible et sa morale, de la recommandation directe à l’admonestation discrète, en passant par la nostalgie d’une époque révolue et les espoirs offerts d’un avenir prometteur, Keigo délivre ses chronique en les choisissant spécifiquement, tout comme il conseille un saké pour accompagner chaque assiette pour chacun de leurs clients.
Histoire
Ouvert sur son parcours · Penche pour le saumon · On le trouve souvent au marché faire les courses du restaurant, mais préfère pêcher son propre poisson · Se fait un avis sur vous en fonction de la façon dont vous mangez · Garde aisément en souvenir les noms et les habitudes · Oublie tous les visages · La coqueluche des bambins, mais leur préfère de loin les adultes · Ne comprend pas quand on le menace
Prédisposé était-il, celui dont le nom pourrait signifier la Montagne de corail, né plus vaste que la moyenne, du labeur d’une mère tenace et courageuse, plus immense encore deviendrait-il en grandissant, ajoutant à celà son enfance balnéaire en Okinawa et le reste coulait simplement de source. Pêcheur dès qu’il fut capable de lancer un filet, gourmet immédiatement son palais capable de mesurer les différentes saveurs, puis cuisinier, avant même son adolescence, une fois l'habileté paradoxale de ses larges mains à manier les ustensiles d’une grâce étrange.
On le vit s’engager pour l’armée, alors qu’on le voyait devenir titan musculeux et qu’il fut pensé, à tort, que le gaillard eut choisi sa voie pour en découdre et user des dons que la nature lui avait offerts… Ni faux, ni vrai pour autant. Car l’adolescent d’alors se voulut cuistot et au plus proche de ses ingrédients préférés : les fruits de mer. Mais avant tout, il appréciait la diversité et quoi de mieux qu’un destroyer flamboyant pour parcourir les eaux du monde entier ?
Des eaux qu’il ne verrait jamais, car le navire sur lequel il s’était engagé fut bombardé très tôt durant la guerre, le laissant pour mort aux yeux de tous, regretté à ceux des siens. La providence voulut, quant à elle, que ce ne fut pas sa fin et l’Océan ne daigna point le garder en son sein, le refoulant sur quelques plages perdues d’un îlot déserté de vie civile. En un équilibre parfait, la veine d’avoir survécu fut précédée par la guigne d’une faim qui manqua à son tour de fermer la boucle de son existence.
Confronté à la famine et cordon-bleu, il se fit la promesse de ne jamais laisser personne à la portée de ses couteaux souffrir comme il le subissait si la chance lui souriait à nouveau. Ce qu’elle fit, évidemment, sinon l’histoire serait bien courte. Un navire d’import-export aidant à la reconstruction le ramassa, rachitique et moribond, le ramenant au cœur de l’archipel.
Les années passèrent, le voyant échouer à monter une affaire et honorer son vœu sincère, car l’homme était borné et à nourrir quiconque quémandait le couvert, pour grande majorité sans denier, ses maigres capitaux s’effondrèrent. Et ce fut au bord de tout abandonner que le destin se présenta de nouveau à lui sous les traits d’une connaissance qui croisa sa route une troisième et dernière fois, car leur chemin vont de paire depuis. Ainsi ouvrit-il un restaurant à poisson cru, lui qui fut nommé la Montagne de Corail, le fait lui paraissant providentiel, une échoppe dont il serait privé de l’administration, laissant celà à ce partenaire et frère qu’il s’était fait. Non, lui se contenterait de sustenter qui passerait le seuil de son établissement, d’égayer les repas de ses aventures et de ses déconvenues, non sans un léger assaisonnement homérique afin de préserver son public et son personnel. Car après tout, s’il voit en frère celui qui lui a tendu la main, il ne considère pas moins ceux qui se rendent dans son restaurant comme faisant partie d’une même et grande famille.
On le vit s’engager pour l’armée, alors qu’on le voyait devenir titan musculeux et qu’il fut pensé, à tort, que le gaillard eut choisi sa voie pour en découdre et user des dons que la nature lui avait offerts… Ni faux, ni vrai pour autant. Car l’adolescent d’alors se voulut cuistot et au plus proche de ses ingrédients préférés : les fruits de mer. Mais avant tout, il appréciait la diversité et quoi de mieux qu’un destroyer flamboyant pour parcourir les eaux du monde entier ?
Des eaux qu’il ne verrait jamais, car le navire sur lequel il s’était engagé fut bombardé très tôt durant la guerre, le laissant pour mort aux yeux de tous, regretté à ceux des siens. La providence voulut, quant à elle, que ce ne fut pas sa fin et l’Océan ne daigna point le garder en son sein, le refoulant sur quelques plages perdues d’un îlot déserté de vie civile. En un équilibre parfait, la veine d’avoir survécu fut précédée par la guigne d’une faim qui manqua à son tour de fermer la boucle de son existence.
Confronté à la famine et cordon-bleu, il se fit la promesse de ne jamais laisser personne à la portée de ses couteaux souffrir comme il le subissait si la chance lui souriait à nouveau. Ce qu’elle fit, évidemment, sinon l’histoire serait bien courte. Un navire d’import-export aidant à la reconstruction le ramassa, rachitique et moribond, le ramenant au cœur de l’archipel.
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